Le baptême hindou à proprement parler n'existe pas, il n'en demeure pas moins que des rites sont pratiqués durant la grossesse puis à la naissance et au 16e jour de la vie de l'enfant : les rites de naissance ou baptême hindou...
Premier rite au 7ème mois de grossesseAu 7e mois de grossesse des prières sont faites en famille à la maison avec la purification des lieux. On récite des prières pour que l'enfant soit intelligent et en bonne santé. Pour éloigner les mauvais esprits on attache un cordon noir au poignet de la future mère. On ne se rend alors plus au temple et on ne fait plus d'offrandes.
Deuxième rite : Le rôle de l'astrologieLa première syllabe du prénom de l'enfant sera déterminée par l'heure de naissance. L'astrologue pourra alors déterminer les moments importants de la vie de l'enfant. La récitation de prières suffira-t-elle à changer radicalement un avenir funeste ?
Troisème rite - La pûjâ du 16e jourLa pûjâ du 16e jour c'est le padiânal ou pânal organisé par les oncles maternels de l'enfant. (Notons que le père et les autres enfants ne doivent pas se rendre au temple avant ce 16e jour) Avec un nombre impair d'herbes médicinales, ils vont préparer les bains de la femme et de l'enfant (prodigués par les tantes et belles-mères). Les corps sont alors enduits d'huile de lilas et de safran pour enlever les impuretés. A la fin de la pûjâ faite par le pusari (officiant), la mère boit le pandja kaviam (eau bénie par les cinq éléments) et la maison est elle aussi bénie.
On enlève alors le "mauvais oeil" en procédant à l'Arati. L'enfant est alors placé dans un van de riz et, avec du telpé, pusari et parents vont écrire le prénom de l'enfant dans le riz ; Le père soufflera alors à trois reprises son prénom dans l'oreille de l'enfant et portera du miel à sa bouche avec une petite cuillère en argent.
On parfume alors l'enfant. Alors que l'oncle maternel emmène l'enfant au soleil (présentation au dieu soleil Surya) le pusari-astrologue lui désignera son mantra de prédilection.
Quatrième rite - Au 9ème mois de l'enfantAu 9e mois, on rase la tête de l'enfant : en offrande à sa divinité de prédilection.
© Patrice Louaisel, 2011
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