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e visiteur
désireux de s'imprégner quelque peu de la culture indo-réunionnaise, ou simplement d'en
goûter quelques morceaux choisis, se trouvera face à de multiples possibilités. Dans la
plupart des villes ou villages du littoral il pourra satisfaire tout ou partie de sa
curiosité. Mais ce n'est qu'en séjournant longuement dans l'île, en se familiarisant
avec les gens, en faisant preuve d'ouverture d'esprit et, tour à tour, d'initiative et de
discrétion qu'il commencera vraiment à comprendre et apprécier...
Voyez aussi la rubrique "Actualité".
es saveurs indo-réunionnaises.
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Elles sont facilement accessibles sous leurs formes courantes,
métissées, souvent plus créoles qu'indiennes. Si l'on n'a pas la chance de pouvoir
partager un repas dans une famille locale, il reste une multitude de restaurants
et autres tables d'hôtes où sont servis à coup sûr caris et rougails.
Dans la rue elle-même ou aux populaires camions-bars, on peut se procurer pour un prix
modique samoussas et bonbons piment. Si l'on recherche une gastronomie plus
authentiquement inspirée du Sous-Continent, deux adresses sont à recommander : le Goujrat,
sur le front de mer à Saint-Denis, au-dessus de la piscine municipale, et le restaurant Le
Tandjore de l'hôtel Maharani, à Boucan-Canot sur la côte
ouest. A l'occasion du Dîpavalî, la ville de Saint-André invite des chefs exerçant
habituellement en Inde et dont les visiteurs peuvent déguster les spécialités. |
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es boutiques.
Si l'on tient absolument à rapporter de la Réunion un
"souvenir" matériel indien, des boutiques de plus en plus nombreuses peuvent
satisfaire à cette envie. Saint-André et Saint-Paul sont à recommander, de même que
les chaînes de magasins spécialisés : Le Mahal et Nataraj,
dont on trouvera les enseignes aussi dans le chef-lieu et à Saint-Pierre. Saris et
punjabis, objets du culte (musulmans ou hindous), produits alimentaires, décoration,
mobilier, quelques livres et cassettes ou, pourquoi pas, un jeu de carom... le choix ne
manque pas! On noubliera pas non plus les marchés, lieux où le
métissage des visages et des étals donne une idée de la place relative des traits
culturels "indiens" au sein de la société locale.
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es temples
et les mosquées.
Lieux sacrés de l'hindouisme ou de l'islam, ils peuvent
être généralement visités pourvu qu'on fasse preuve de respect et que l'on se plie à
quelques consignes : être décemment vêtu, ne pas perturber les cérémonies, ôter ses
chaussures et, pour les temples tamouls, ne porter sur soi aucun objet en cuir.
Généralement des panneaux de recommandations se situent près des entrées des
principaux édifices. Est-il besoin de préciser quil serait très mal venu de ne
pas en tenir compte.
Les mosquées de Saint-Denis et Saint-Pierre méritent
amplement une visite, mais qu'on ne s'attende à rien de spectaculaire : sobriété et
sérénité sont ici les maîtres-mots. La profusion de formes et de couleurs est au
contraire l'apanage des lieux de culte hindous. Chaque temple, chaque petite chapelle
rencontrée au hasard des promenades vaut un coup d'il attentif. Je recommanderais,
entre autres, plusieurs édifices à Saint-André et dans sa région : le
temple urbain de Petit Bazar, celui du Colosse à Champ-Borne, le grand temple de Kalî
près de la sucrerie de Bois-Rouge.
A noter que la municipalité de Saint-Pierre a actuellement le projet
dorganiser un circuit de visites guidées des lieux de culte de la ville :
église, temple chinois, mosquée et temples hindous. A suivre...
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es ashrams.
La visite à un ashram ne devrait être le fruit ni du
hasard ni d'une superficielle curiosité. On peut être accueilli et même hébergé dans
un ashram, on peut surtout y rencontrer une ambiance, une oreille attentive, s'y faire
guider vers un coin de l'Inde spirituelle, s'y faire initier peut-être au sanskrit, à la
musique, à la méditation... Deux d'entre eux se situent à Saint-Louis
: l'un sur le front de mer - un front de mer à l'écart des habitudes touristiques -,
l'autre dans l'ancien camp d'engagés du Gol, du côté ouest de la ville. Cest en
ce même lieu que sest installée la Maison de l'Inde : l'on peut y découvrir
notamment instruments de musique, représentations divines sous formes de peintures et
sculptures ou encore une assez riche bibliothèque. Le troisième ashram se trouve dans un
quartier moderne de la ville du Port, on peut également y voir
d'intéressants tableaux. Un dernier ashram (en attendant probablement celui de
Sainte-Clotilde), sest établi à La Renaissance, sur la commune de Sainte-Suzanne.
Il présente la particularité davoir à sa tête une femme, renonçante.
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