Autres formes

  
   En dehors des trois formes que sont le Varma Kalai, le Silambam et le Kalaripayatt, l'Inde a donné naissance à d'autres techniques de combat, dont nous passerons en revue ici les plus connues, en terminant par un petit élargissement.

Introduction     Le Kalaripayatt      Le Silambam      Le Varma Kalai

   Page pratique


  •      Le Gatka :
       Le Gatka est un art martial typique du Punjab, et plus précisément de la communauté des Sikhs. Il s'agit avant tout de maniement d'armes, hérité, sous une forme simplifiée, de la science des armes traditionnelle de la région (Shastar Vidyâ) et qui s'appliqua notamment sur le terrain des guerres contre les Moghols musulmans il y a quelques siècles ! Son fondateur aurait été - histoire ou légende - Shri Guru Hargobind Sahib Ji, qui devint le sixième gourou du sikhisme.
       Si, pour les entraînements, on utilise deux sortes de bâtons, court ou plus long, l'objectif final est le maniement d'armes bien réelles : armes blanches (sabre, poignard...), armes de jet (notamment le chakram, arme se présentant sous forme d'un disque), arc, bouclier...
       "On énumère trente trois cibles potentielles sur le corps humain. Huit techniques de frappe et huit techniques de blocage ou de contre sont particulièrement adaptées à l'attaque et à la protection des huit principales cibles".
  •     Le Thang-ta :
       Cet art martial est, lui, celui qui se pratique traditionnellement dans l'Etat de Manipur (nord-est de l'Inde). Le nom lui-même peut se traduire par "sabre et lance". Né autour des pratiques guerrières codifiées du passé, le Thang-ta fait aujourd'hui l'objet de véritables chorégraphies présentées lors de spectacles et demandant une remarquable maîtrise dans la précision des mouvements.
  •      Le Kushti :
       Il s'agit d'une forme de lutte pratiquée depuis des temps immémoriaux et répandue en Inde et au Pakistan, où le Kushti fait figure de véritable sport national. Il est l'affaire de professionnels qui se soumettent à une discipline de vie très stricte/
       Les lutteurs usent des bras et des jambes pour se saisir et se faire tomber sur le sol de l'arène carrée, ou akharda. Le combat se poursuit également à terre.
  •      Le Vajra Mushti :
       C'est une autre forme de lutte, ou de boxe, dont une partie des techniques antiques a été perdue. Elle subsiste toutefois en Inde, en particulier vers Varanasi et, curieusement, est aussi pratiquée au Brésil. Les adversaire pouvaient utiliser une arme particulière en forme de poing : le vajra mukti.
  •      Le Bandesh et le Binot :
       Combats avec poings et pieds.
  •      Le Thoda :
       Il s'agit en fait des techniques du tir à l'arc traditionnel.
  •      L'Adithada :
       Cet art martial tamoul rappelle le karaté japonais.
  •      Formes disparues :
       Des formes difficiles à décrire, par manque de connaissances léguées aux générations actuelles, se sont perdues au cours des siècles : diverses formes de lutte (Malla Yuddha, Malla Kridha...), ou encore le mystérieux Avidita Ciksa, un art martial très secret...
  •      Elargissement : sur les terres créoles, Moringue et Damier, probablement surtout inspirés par des traditions d'Afrique noire importées par les esclaves, se sont développés au XIXème siècle sur les habitations. Ils ont fini par se rapprocher de véritables chorégraphies et s'exécutent au son d'une musique assurée par des percussions.
      

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