SPECIAL DÎPAVALÎ et |
En partenariat avec le site culturel réunionnais
kwelafe.com
Vie culturelle |
A l'occasion de la fête du Dîpavalî, ou
"Fête des Lumières", la communauté
indo-réunionnaise connaît chaque année une effervescence culturelle
particulière qui retentit sur l'ensemble de la Réunion et au-delà de ses frontières.
Pour plus d'informations, consultez aussi la rubrique "Gros Plans".
Par ailleurs, en cette période de réjouissances pour les
hindous, de religiosité
pour les musulmans entrant en Ramadan, Indes réunionnaises ne pouvait
passer sous silence ce qui concerne le monde et chacun de nous : la
situation en Afghanistan, consécutive aux attentats du 11 septembre aux USA.
Cliquez ici.
Gastronomie tamoule et gastronomie indienne
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Bal tamoul L'occasion est assez rare - encore que le flambeau semble être ravivé et repris avec plus de vigueur depuis quelque temps - de pouvoir assister à un authentique bal tamoul à la Réunion. Ce sera le cas le samedi 10 novembre, pour toute la nuit selon la tradition, à la Ravine des Cabris (Saint-Pierre), chez la famille Amouny, rue Archambaud. Le sujet de la pièce, intitulée Cossou Devin, est emprunté à la grande épopée du Râmâyana. Pour des précisions sur le bal tamoul, voir le Gros Plan qui lui est consacré.
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Kathambam La tradition sera respectée cette année encore : pas de Dîpavalî sans
spectacle de danse. C'est ainsi que Lynda Sellom, chorégraphe et
danseuse basée à Saint-André, où elle anime l'association Natya Kalamani, proposera un
spectacle intitulé Kathambam, autrement dit "Mélange
de Fleurs".
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Danse avec les Dieux Autre spectacle de danse, celui de l'association
Sivayanama, le vendredi 9, salle Guy Alphonsine à Saint-André.
Jasmine Désiles, sur du regretté Shiva Désiles (trop tôt
décédé en 2000), sera pour ce spectacle de deux heures trente de durée, entourée
d'une kyrielle de jeunes de toute l'île. Danse avec les Dieux
se veut un ensemble de danses folkloriques dévotionnelles, en l'honneur
de diverses divinités hindoues populaires et en quinze tableaux successifs. |
Cycle de conférences En cette période de Dîpavalî, il est habituel que soient organisées des conférences, notamment autour du thème de l'indianité. A l'initiative de la municipalité de Saint-André, de "grosses pointures" de Métropole et de la Réunion, ainsi que de brillantes étudiantes seront cette année invitées : Jean Benoist, Anthropologue et professeur à Aix-en-Provence ; Jacques Weber : Docteur en Lettres et professeur dhistoire contemporaine à lUniversité de Nantes ; Valérie Paüs, doctorante en Littérature ; Lynda Savaranin, doctorante en Géographie ; Jessica Virassamy, étudiante en DEA ; Raja Veloupoulé, titulaire d'un DEA de Philosophie. Voici le programme:
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Grands défilés De grands défilés, hauts en couleur, sont organisés à
l'occasion du Dîpavalî dans de très nombreuses communes de l'île. Le plus imposant
reste sans doute celui de Saint-André (prévu pour le samedi 17).
Danses, costumes, musique, podium... un spectacle riche en sensations.
Mais qui ne devrait pas faire oublier la dimension religieuse et spirituelle de cette
célébration. |
Expositions Dans le cadre du Dîpavalî, du vendredi 9 jusquau 18 novembre, la médiathèque de Saint-André, offre à ses visiteurs une exposition du catalogue du fonds documentaire sur lInde : Lorsque lInde se décline sous toutes ses formes. Il sera également proposé une initiation à la calligraphie indienne, essentiellement tamoule, les 9, 10 et 16 novembre. A noter par ailleurs que le 9 novembre à 18
heures au Parc Nautique et Touristique du Colosse (Saint-André)
aura lieu l'inauguration d'une expo-vente darticles indiens. |
Saint-André célèbre le Dîpavalî Je vous propose ici une synthèse du programme officiel des festivités organisées à Saint-André.
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Dîpavalî ailleurs dans l'île
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Théâtre, danse et marionnettes... ... Dans un même spectacle intitulé Chintu, la
petite danseuse indienne et proposé par une troupe venue à Saint-André en
provenance d'Avignon, Les Moussaillons. Le spectacle s'adresse
particulièrement aux enfants, qu'il doit sensibiliser justement à ses droits, à travers
la triste mais captivante aventure de la petite danseuse. Musique, danse folklorique et
classique, charmeur de serpents, acteurs vivants et marionnettes se rencontrent dans cette
pièce, qui doit plaire par sa variété et instruire par son contenu. |
Lecture scénique du Bal Tamoul de C'est au Théâtre du Grand-Marché, le 30 novembre, que devrait avoir enfin lieu ce spectacle reporté il y a déjà plusieurs mois. De plus amples informations à venir, si nous en obtenons. Attention. J'apprends qu'une nouvelle fois la représentation ne pourra avoir lieu ;
le texte de Carpanin Marimoutou n'est pas encore achevé... |
Avertissement :
Les cérémonies "tamoules" ne seront annoncées qu'à titre exceptionnel, dans
la mesure où elles constituent des manifestations sacrées et souvent
privées.
On ne saurait trop recommander aux personnes désireuses d'y assister
de faire montre avant tout de respect (dans leur tenue vestimentaire,
dans
leur comportement, dans leur état d'esprit...).
Ce mois-ci, deux événements religieux majeurs !!!
Dîpavalî Si le Dîpavalî s'accompagne de nombreuses et importantes
manifestations culturelles, n'oublions pas qu'il s'agit avant tout d'une fête religieuse
majeure dans l'hindouisme. Sa date officielle est cette année le mercredi 14
novembre. Elle sera célébrée par des cérémonies dans les temples de l'île. Ainsi, ce mercredi 14, à 17 heures, au
Kovil de Saint-Denis, 259 rue Maréchal Leclerc, lAssociation
Siva Soupramanien vous invite à la cérémonie du Dipavali 2001.
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Début du Ramadan Le samedi 17 novembre (du calendrier
grégorien), la communauté musulmane entrera dans le mois de Ramadan, année 1422 de
l'hégire. Ce mois de jeûne diurne et de spiritualité prendra fin avec la fête d'Ide
el-Fitr, le 17 décembre.
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N'hésitez pas à consulter le calendrier des fêtes religieuses ! Cliquez
Informations pratiques |
Découverte culturelle Derrière cet intitulé généraliste se cache un guide, un
homme passionné qui vous permettra de découvrir divers aspects authentiques des cultures
indiennes (notamment) de la Réunion : lieux sacrés, marche sur le feu, kâvadi... Pour
aller bien au-delà des simples apparences spectaculaires ; pour découvrir histoire,
légendes, explications religieuses et philosophiques ! Les thèmes des découvertes sont les suivants : D'autres dates encore pour la découverte de "la Réunion mystérieuse" et "esclavage, marronnage et croyances populaires". Pour tout renseignement (dates, tarifs, inscription...), téléphonez au 0262 58 02 50. |
Découverte des lieux de culte La municipalité de Saint-Pierre a officiellement lancé, le 16 février, les visites guidées de lieux de culte et de rassemblement, un projet déjà relativement ancien auquel j'ai fait allusion dans le corps de ce site. Ce "produit" touristique a pour but de faire découvrir et de mettre en valeur un aspect important du patrimoine local. Ces visites, assurées par un guide interprète spécialement recruté et formé, conduiront le public sur les sites de l'Eglise du Bon Pasteur, du temple chinois de Guand-Di, de la mosquée de Saint-Pierre et des temples Narassinga Peroumal et Maha Badra Karly de Ravine -Blanche. Lhistoire, les légendes populaires, les pratiques religieuses, ainsi que lintérêt architectural et artistique des sites choisis seront l'objet de commentaires et d'informations. Une brochure sera même remise aux visiteurs au terme de leur périple. Pour vous renseigner, contactez l'Office
de Tourisme du District Sud (Saint-Pierre) : |
Apprentissage de l'ourdou Une association basée à Saint-Denis, propose des cours de langue ourdou
et de langue arabe. L'ACLAO (Association Culturelle et des Langues Arabe
et Ourdou) s'adresse à un public de tous les âges, toutes les cultures, tous les
niveaux, et compte plus de cent trente membres. Pour tout contact : ACLAO, 73, rue Monseigneur de
Beaumont, Saint-Denis. Tél et fax : 0262 20 25 74. |
Concert Ziskakan à Paris Le samedi 3 novembre à 20h30, le groupe
Ziskakan se produira pour un unique concert au Café de la Danse
à Paris. |
Création d'un Centre Culturel Régional Indien C'est le samedi 10 novembre que sera
inauguré à Sainte-Marie le Centre Culturel Régional Indien, nouvelle
structure née de l'association Tamij Pally, vouée à la dissolution. Le
Centre prolongera, avec de nouvelles ambitions et plus de professionnalisme, les actions
culturelles et de formation assurées depuis dix-huit ans par l'ex-association :
cours de danse classique et de danse folklorique, cours de musique
indienne, de cuisine, de langue tamoule...
"Dix-sept professeurs dont douze bénévoles ont rejoint la nouvelle structure
elle-même gérée par neuf personnes dont sept salariées", précise Ph. Linquette
dans un article du JIR. Le Centre aura pour présidente Madame Marie-Andrée
Sardaigne. |
Les Tambours Sacrés à Rotterdam Le groupe de tambours malbars de Saint-Pierre Grand-Bois a
participé au plus grand salon des musiques du monde, le WOMEX, qui s'est
tenu à Rotterdam. Philippe MRoimana et neuf musiciens, partis pratiquement à
l'aventure puisque sans invitation officielle pour le salon, ont finalement pu se produire
devant le parterre de professionnels que rassemble le salon. |
Festival d'Art Métis Le Festival d'Art Métis de Pierrefonds
(Saint-Pierre) en est à sa quatrième édition. Il a pris désormais une ampleur
considérable et se déroulera cette année du vendredi 23 novembre au dimanche 2
décembre. Les invités de Philippe Pelen et de sa troupe Talipot, quelque deux
cents artistes, viendront des quatre coins de la planète et se produiront autour d'un
thème fédérateur : Le Grand Océan : Mouvements et Métamorphoses.
Pour tout renseignement, appelez le 0262 71 00 01.
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Menaces de boycott sur le Dîpavalî La tension est vive à Saint-André, où l'Association gérant le très
important* temple de Bois-Rouge
veut se faire entendre par le sénateur, maire et vice-président du Conseil Général, Jean-Paul
Virapoullé, jusqu'ici en vain. L'objet de la confrontation est l'installation,
prévue par le Conseil Général, d'une usine d'incinération des déchets
à proximité immédiate du temple : à deux cents mètres de celui-ci ! Un tel voisinage
n'est certes pas un agrément, mais devient franchement inadmissible pour la pratique
religieuse et spirituelle que suppose un temple, convenons-en ! Ainsi, l'association de ce
temple dédié à la déesse Karly (Kâli) menace-t-elle de boycotter les
manifestations du Dîpavalî à Saint-André, entraînant peut-être avec elle
d'autres associations. Ce serait un pavé dans la mare : on sait combien la Fête des
Lumières est considérée comme une véritable vitrine par la municipalité de
Saint-André. |