Se rendre
à la Réunion

  Guère de choix, sinon celui de la compagnie aérienne. Venir en bateau à la Réunion n'est une possibilité à envisager qu'à partir de l'île Maurice... à moins que vous ne disposiez de votre propre bateau de plaisance. Les croisières font rarement escale sur les rivages d'une terre qui fut pourtant jadis une étape sur la route maritime des Indes.

   Au départ de la Métropole, les vols les plus fréquents sont à partir des aéroports parisiens :   - Air France : 16 vols hebdomadaires non stop dont 9 Orly Ouest / Réunion et 7 vols Charles De Gaulle / Réunion opérés par la compagnie Air Austral.
- Air Bourbon : 4 vols par semaine : les mercredi, vendredi et dimanche au départ d'Orly Sud, le lundi au départ de Lyon.
- Corsair : 5 vols hebdomadaires en basse saison,   8 en haute saison, vols directs au départ de Paris.1 vol hebdomadaire pour Lyon et Marseille ( en vente dans toutes les agences de voyages).
   La durée d'un vol sans escale Paris/Réunion est d'environ 11 heures.

   Depuis l'étranger, deux cas :
§ Au départ de la plupart des pays, il est nécessaire d'effectuer un pré-acheminement jusqu'à Paris, puis prendre un des vols déjà évoqués.

§ Air Mauritius a des vols quotidiens à partir de l'île Maurice.
Air Madagascar assure des vols au départ de Madagascar, mais aussi de Singapour (lundi et Vendredi).
Air Austral assure des vols depuis l'Afrique du Sud, les Comores, Mayotte, Madagascar, l'île Maurice, et les Seychelles.

  Voir les coordonnées des compagnies.

   Par le Mauritius Pride (SCOAM) : dix heures de traversée depuis l'île Maurice, en cabine ou, plus économique, en classe "loisirs".

   Par l'Ahinora (Mascarene Ferries Ltd) : même ligne, mais un peu plus rapide.

   Voir les coordonnées des compagnies.

§ Si l'on est très sensible aux conditions climatiques :
   Le climat réunionnais est dicté par sa situation géographique tropicale et par son relief ( de 0 à 3000 m.). Ceux qui redoutent la chaleur n'apprécieront peut-être guère la période de fin novembre à mars, saison chaude et, en principe, humide. Vêtements légers et coton de rigueur. Mais enfin, on dépasse rarement les 33°, et les hauteurs restent tempérées. Bref, il y a pire.
   De juin à août - et l'intensité du phénomène est bien sûr proportionnelle à l'altitude - les soirées, les nuits et les petits matins peuvent surprendre par leur fraîcheur. Les gelées ne sont pas si rares en altitude. Recommandation traditionnelle : prévoir une "petite laine" !
   Personnellement, je recommanderais la période de septembre à novembre, qui allie l'agrément des températures à la beauté des floraisons "printanières". L'occasion aussi d'assister à la coupe des cannes à sucre et au fonctionnement des usines sucrières.

§ Si l'on s'intéresse surtout aux cultures indiennes :
   Dans ce cas, deux périodes, assez brèves sont à privilégier.
   La période de mi-avril : c'est l'époque du Nouvel An tamoul ; les manifestations culturelles (concerts, danse, expositions...) sont assez nombreuses et le jour même du Nouvel An est marqué par divers défilés ou spectacles dans de nombreuses communes du littoral.
   La période de mi-octobre ou plus tard : place au Dipavali, Fête de la Lumière. Même effervescence que pour le Nouvel An, avec une dimension religieuse plus prononcée. C'est à Saint-André que le Dipavali a pris le plus d'ampleur, mais on le célèbre aussi dans les autres villes côtières.
En dehors de ces deux temps forts, on pourra aussi sans doute assister à une marche sur le feu (le dimanche soir), à un Kavadi (janvier-février à Saint-Louis et Saint-André ; avril-mai à Saint-Pierre ; mai-juin à Saint-Benoît et Saint-Paul ; août-septembre à Saint-Denis...) ou, pourquoi pas, à un karmon (à Saint-Louis, en période de Pâques). Ne pas négliger non plus les temps forts du calendrier musulman : fin du Ramadan et Ide El-Kebir (variables, selon le calendrier lunaire).

   La monnaie locale, dans ce Département français d'Outre-Mer (DOM) est bien sûr le Franc français, et bientôt l'Euro.
   Le voyage lui-même, au départ de la Métropole, est coûteux, en particulier durant les périodes de vacances scolaires. Un aller-retour peut facilement dépasser 8000 F (adulte, classe touristique). On descendra sous les 5000 F en période creuse.
   Pour l'hébergement, les tarifs des hôtels et autres chambres d'hôtes sont à peu près comparables à ceux de la Métropole (de 150 F à plus de 1000 F la nuit, avec une majorité d'établissement hôteliers entre 200 F et 350 F). Même remarque pour les locations de véhicules ( à partir de 99 F par jour). On peut bien sûr préférer les transports en commun (car, bus, taxi collectif) bien sûr moins chers, voire le stop.
   On peut manger sans se ruiner aux nombreux camions-bars (environ 50 F pour un repas "complet"). Les restaurants et tables d'hôtes affichent des tarifs plutôt raisonnables : souvent entre moins de 100 F et 250 F par personne selon le standing de l'établissement et/ou l'appétit du client.
   Les denrées alimentaires ou autres produits sont, dans les commerces, sensiblement plus chers qu'en Métropole.
   Il me semble qu'un budget compris entre 3500 F et 4000 F par semaine et par personne (option hôtel, location de voiture, activités diverses...) devrait permettre de se tirer raisonnablement d'affaire. Des formules meilleur marché sont évidemment envisageables pour les routards peu regardants quant au confort !