Interview
- IR : Ganesh
Chand, please could you first introduce yourself to our visitors ?
Ganesh Chand, pourriez-vous tout d'abord vous présenter à nos
visiteurs ?
GC : I am a Trustee of the Fiji Institute of Applied
Studies, Editor of Fijian Studies : A Journal of Contemporary Fiji, and since
1999, a Member of Parliament in Fiji.
Je suis administrateur de l'Institut Fidjien des Etudes Appliquées,
rédacteur de Fijian
Studies: A Journal of Contemporary Fiji et, depuis 1999, membre du Parlement des
Fidji.
- IR
: When, why and how did Indian immigration start in Fiji ?
Quand, pourquoi et comment l'immigration indienne
a-t-elle commencé aux Fidji ?
GC : Fiji became a British colony in 1874. Given that
there were numerous wars between various tribes in Fiji during much of the 1800’s,
the first colonial Governor of Fiji, Arthur Gordon, introduced a policy of indirect rule.
Through this, inter alia, land alienation was banned, and each tribe was encouraged to
remain internally self-sufficient. This created a severe shortage of labour for the
European owned plantations. People from neighbouring Pacific Island Nations, particularly
New Hebrides (now called Vanuatu and Solomon Islands, were taken by European traders,
under what is known as the ‘blackbirding system’ to work the plantations in
Fiji. But blackbirding was illegal, as well as didn’t produce the necessary quantity
of workers. The colonial government then resorted to India for workers. Indentured workers
from India were already used by the British colonial government in Mauritius, West Indies
and South Africa. The first ship carrying Indian indentured workers, the Leonidas,
arrived in Fiji on 15 May 1879. Between then, and 1916, when further recruitment of
indentured workers was stopped, 60,965 workers were brought to Fiji.
Les Fidji sont devenues colonie britannique en 1874. Etant donné les
nombreuses guerres entre diverses tribus des Fidji durant une bonne partie des années
1800, le premier gouverneur colonial des Fidji, Arthur Gordon, introduisit une politique
de gouvernement indirect. C'est ainsi, entre autres mesures, que toute expropriation
territoriale fut interdite, et l'on encouragea chaque tribu à vivre en autarcie. Cela
provoqua un lourd déficit de main d'oeuvre pour les propriétaires européens de
plantations. Les Européens firent alors venir sur des navires des habitants des archipels
voisins, notamment les Nouvelles Hébrides (à présent Vanuatu) et les îles Salomon,
pour travailler sur les plantations fidjiennes ; c'est ce que l'on appela le
"blackbirding system". Mais ce système était illégal, et de plus ne
fournissait pas un nombre suffisant de travailleurs. C'est alors que le gouvernement
colonial s'est tourné vers l'Inde pour trouver cette main d'oeuvre. Les colons
britanniques avaient déjà eu recours aux travailleurs indiens sous contrat, à Maurice,
aus Antilles et en Afrique du Sud. Le premier navire d'engagés indiens, le Leonidas,
arriva aux Fidji le 15 mai 1879. Depuis cette date jusqu'en 1916 - où cessa le
recrutement de travailleurs sous contrat - 60 965 engagés furent amenés aux Fidji.
Engagés indiens au travail
- IR
: Did the history of this early Indian indentured workers leave any painful memories -
as it did elsewhere ?
L'histoire de ces premiers travailleurs indiens sous
contrat a-t-elle laissé des souvenirs douloureux - comme ce fut le cas ailleurs ?
GC : The story of the indentured workers in Fiji has
been painful. Numerous people have documented the abuse and violence of indenture in the
country. The colonial government in India had also commissioned official investigations
into these, and found that there was systematic violence and oppression of the indentured
workers. An indentured worker, Totaram Sanadhya documented the happenings in a report
published in India titled Fiji Dweep mein mere Ikees Varsh (My 21 years in
Fiji – now published in English as ‘The Story of Haunted Lanes’), which
publicly highlighted the plight of the system. In more recent times, researches have
documented the violence of indenture in the country. They all paint a grisly picture of
the system.
L'histoire
des travailleurs sous contrat aux Fidji a été douloureuse. De nombreuses personnes ont
relevé les abus et les violences du système dans le pays. Le gouvernement colonial de
l'Inde a aussi commandité des enquêtes officielles, et l'on a constaté qu'il
s'exerçait sur les engagés une violence et une oppression systématiques. L'un de ces
engagés, Totaram Sanadhya, a témoigné de ce qui se passait dans un rapport publié en
Inde et intitulé Fiji Dweep mein mere Ikees Varsh (Mes vingt et un ans aux
Fidji - à présent publié en anglais sous le titre ‘The Story of Haunted Lanes’ -
L'histoire des chemins hantés) ; il a ainsi publiquement mis en lumière les
dysfonctionnements du système. A une époque plus récente, des recherches ont révélé
la violence de l'engagisme dans le pays. Elles brossent toutes un tableau effroyable du
système.
Engagée indienne
- IR
: Do people in Fiji keep in mind anecdotes or famous characters from this period ?
Aux Fidji, les gens gardent-ils en tête des anecdotes, des personnages célèbres de
cette période ?
GC : People of Indian origin in Fiji still maintain
Hindi as their spoken language. But other than language and food, the memories of
indenture is almost absent in present day Fiji. The education curriculum does not contain
any history of the system. The ‘purging’ of indenture history from the school
curriculum by the colonial regime seems to be a deliberate measure adopted by the colonial
regime - which ruled Fiji until 1970 - to destroy, from the psyche of Indian
Fijians, the ‘roots’ of Fiji’s Indian people, as well as to deprive them
from seeking inspirations from those who struggled for freedom in Fiji. The
post-independence governments have continued with the trend. ‘Indenture’ is now
absent not only from official educational record, but also from the memory of present day
Indian Fijians.
Les Fidjiens d'origine indienne continuent de pratiquer le hindi. Mais en
dehors de la langue et de la nourriture, le souvenir de l'engagisme est pratiquement
absent de nos jours aux Fidji. Les programmes scolaires n'abordent aucunement l'histoire
du système. Il semble que le régime colonial - en vigueur jusqu'en 1970 - ait
délibérémént expurgé ces programmes de toute référence à l'engagisme, pour
détruire, dans l'âme des Indo-fidjiens, les racines indiennes, ainsi que pour les
éloigner de l'envie de s'inspirer de ceux qui se sont battus pour la liberté dans le
pays. Les gouvernements d'après l'indépendance ont poursuivi dans la même voie.
L'engagisme aujourd'hui est non seulement absent du vocabulaire de l'éducation
officielle, mais aussi de la mémoire des Indo-fidjiens actuels.
- IR
: Nowadays what is the demographic, social, political... importance of Indian people
in Fiji ?
Actuellement, quelle est l'importance
démographique, sociale, politique... des Indiens aux Fidji ?
GC : Over 95% of present day people of Indian origin in
Fiji are descendants of the indentured workers. The rest of the people of Indian origin
are descendants of ‘free migrants’, who largely came in search of business
opportunities during the early part of the 1900’s. Indian Fijians presently number
about 380,000, which is about 43% of the total population of the country.
The descendants of the free migrants maintained their ties with India ; in
most cases, they still maintain properties in India and often marry their children in
India.
Other than this category, the vast majority of Indian Fijians have lost all
ties with their relatives in India. For them, Fiji is their home, and their complete
allegiance is to Fiji. As such, their significance to the country’s social and
political landscape is immense.
Plus de 95% des actuels Fidjiens d'origine indienne sont des descendants de
travailleurs engagés. La partie restante est constituée de descendants d'immigrés
libres, qui pour la plupart sont venus en quête d'affaires commerciales dans la première
partie du XXe siècle. Les Indo-fidjiens sont actuellement au nombre de 380 000, ce qui
représente environ 43% de la population totale du pays.
Les descendants des immigrés libres ont conservé d'étroites relations avec
l'Inde ; dans la plupart des cas ils possèdent toujours des biens en Inde et marient
leurs enfants là-bas.
En dehors de cette catégorie, l'immense majorité des Indo-fidjiens ont
perdu tout contact avec leur famille en Inde. C'est aux Fidji qu'ils sont chez eux, et ils
sont fidèlement attachés aux Fidji. En conséquence, leur contribution à la vie sociale
et politique du pays est considérable.
- IR
: What could you tell about the relations with other ethnic groups in the country ?
Que pourriez-vous dire au sujet des relations avec
les autres groupes ethniques du pays ?
GC : About 52% of Fiji’s population is ethnic
Fijian. A majority of ethnic Fijians are of Melanesian descent, while a significant
number, particularly from the Eastern islands, are of Polynesian descent. About 5% of the
population is of various other ethnic groups, including those of mixed ancestry.
The relationship between the main ethnic groups in Fiji has oscillated
between harmony and tension. While social intermixing has been significant in the
agricultural and urban areas, about a quarter of the ethnic Fijians – mostly those
living on about 80 or so inhabited islands other than the 2 main islands – hardly
meet ethnic Indians. Their attitude towards Indian Fijians tends to be relatively more
hostile than those with whom the Indian Fijians share commonalities as farmers or workers.
Since 1987 (when a military coup deposed a democratically elected government), the state
has deliberately and systematically put in place measures which divide the two major
ethnic groups socially, politically and economically. This has not augured well for
building a harmonious Fiji.
Environ 52% de la population est constituée d'autochtones fidjiens. La
plupart sont d'origine mélanésienne, tandis qu'un nombre non négligeable, en
particulier dans les îles orientales, sont d'origine polynésienne. Environ 5% de la
population sont constitués de groupes ethniques variés, parmi lesquels des métis.
Les relations entre les principaux groupes ethniques aus Fidji ont balancé
entre l'harmonie et la tension. Tandis que le mélange social a été significatif dans
les zones agricoles et urbaines, environ un quart des autochtones fidjiens -
essentiellement ceux qui vivent en dehors des deux îles principales - ne rencontrent
guère les Indo-fidjiens. Leur attitude envers les Indo-fidjiens a tendance à être
relativement plus hostile que celle des personnes que côtoient ordinairement les
Indo-fidjiens, comme les agriculteurs ou les ouvriers. depuis 1987 (date à laquelle un
coup d'état militaire a renversé un gouvernement démocratiquement élu), l'etat a
délibérémént et systématiquement mis en place des mesures qui divisent socialement,
politiquement et économiquement les deux groupes ethniques majoritaires. Ce n'est pas de
bon augure pour la construction d'un pays harmonieux.
- IR
: Do people of Indian descent in Fiji still keep alive religious, linguistic, cultural
traditions from the time of their ancestors ?
Est-ce que les descendants d'Indiens aux Fidji gardent encore vivantes, depuis l'époque
de leurs ancêtres, les traditions religieuses, linguistiques et culturelles ?
GC : Indian Fijians still maintain Hindi as the language
of daily use. While conversion to Christianity increased rapidly over the past 30 years, a
majority of the Indian Fijians still maintain their religious roots in either Hinduism or
Islam. Culturally, there is also a significant ‘Indianness’ in most Indian
Fijians. Functions like Holi, Diwali, Eid, etc., are still celebrated with enthusiasm,
while dress and food habits are similar to what they are in India now. The
‘Bollywood’ impact on Fiji is also significant.
Les Indo-fidjiens conservent le hindi comme langue quotidienne. Alors que les
conversions au christianisme ont rapidement crû au cours des trente dernières années,
une majorité d'Indo-fidjiens gardent leurs racines religieuses, hindoues ou musulmanes.
Sur le plan culturel, il existe aussi une indianité significative chez la plupart des
Indo-fidjiens. Des fêtes comme Holi, le Dipavali, l'Aïd, etc. sont toujours célébrées
avec ferveur, tandis que les habitudes vestimentaires et culinaires sont comparables à
celles de l'Inde actuelle. L'impact du cinéma made in Bollywood est également important
aux Fidji.
- IR : Is there any
particularity in Hinduism in Fiji ?
Existe-t-il
des particularités dans l'hindouisme aux Fidji ?
GC : Hinduism in Fiji is, in one respect, unique. The
followers of Puranic rituals, which comprise a majority of Hindu’s, have developed a
unique form of Ramayan recital, which is not found in India or in other places
where Hinduism is practiced. Hundreds of ‘mandalis’ (small clubs) have been
established which on Tuesday (and sometimes on Friday) evenings recite the epic Ramayana
with music. Other than this uniqueness, most other aspects of Hindu practices – like Gita
recital, hawan, etc. - are of the universal form.
L'hindouisme aux Fidji est, d'une certaine manière, unique. Les adeptes des
rituels puraniques, qui constituent une majorité des hindous, ont développé une forme
unique de la récitation du Ramayana, que l'on ne retrouve pas en Inde où dans
les autres lieux où se pratique l'hindouisme. Des centaines de "mandalis"
(petits clubs) se sont constitués, où l'on récite l'épopée du Ramayana, le
jeudi soir (et parfois le vendredi). En dehors de cette caractéristique unique, la
plupart des autres aspects de la pratique hindoue - tels que la récitation de la Gita,
le hawan (rituel du feu), etc. - correspondent aux formes universellement répandues.
- IR
: Could you tell us about Muslims of Indian descent, especially about their culture ?
Pourriez-vous nous parler des musulmans d'origine indienne, notamment de leur culture ?
GC : There are numerous mosques and
‘marqaz’s’ in Fiji. Like the people of other faith, Muslims are also very
passionate about Islam. Eid and Prophet Mohammed’s birthdays are popular functions in
Fiji’s calendar ; the latter (together with Diwali, Easter and Christmas) is also
marked as a public holiday. Other than for religion, in all other respects, the Muslims
are like the non-Muslim Indian Fijians in Fiji.
Les Fidji comptent de nombreuses mosquées et "marqaz". De même
que les fidèles d'autres religions, les musulmans sont vraiment passionnés par l'islam.
L'Aïd et l'anniversaire du Prophète Mohammed sont des dates de fêtes incontournables
dans le calendrier fidjien ; l'anniversaire du Prophète correspond d'ailleurs (au même
titre que le Dipavali, Pâques ou Noël), à un jour férié officiel. Sur les autres
plans que religieux, les musulmans ne se différencient pas des autres Indo-fidjiens de
l'archipel.
- IR
: Nowadays, what are the relations between Fiji (Indian community especially) and
India ? Between Fiji and the Indian diaspora around the world ?
De nos jours, quelles sont les relations entre les
Fidji (en particulier la communauté indienne) et l'Inde ? Entre les Fidji et la diaspora
indienne dans le monde ?
GC : Other than for the descendants of free migrants,
there is insignificant relationship between Indian Fijians and India. Strangely, Bollywood
– films, music, and occasion visits of actors and musicians from India – seems
to be the only tie which is well known, and in fact cherished. During the more recent
years, some religious ‘gurus’ have been coming to Fiji and preaching Gita,
Ramayan or Sai Baba’s virtues. The Indian High Commission provides some scholarships
to Fijians of all races for studies in India. Other than this, the interface between
‘official India’ and the average Indian Fijian in the country is non-existent.
In 1989 – which was two years after a military coup in the country
– Indian Fijians began building links with the Indian disapora. They became
co-founders of GOPIO, and have remained a strong voice in this organization. They also
actively participated in the Pravasi Bharatiya Divas in 2003 and in 2004. The links with
Indians in countries other than India are also being gradually strengthened. On individual
or organizational basis, Indian Fijians they have built strong links with people in
Guyana, Trinidad and Mauritius. But links with other countries are largely absent, or not
widely known.
Hormis le cas des descendants d'immigrés
libres, les relations entre les Indo-fidjiens et l'Inde sont insignifiantes. Bizarrement,
c'est Bollywood - à travers les films, la musique et les occasionnelles visites d'acteurs
et de musiciens venus d'Inde - qui semble constituer le seul lien bien établi et vraiment
apprécié. Au cours des années les plus récentes, divers gurus religieux sont venus aux
Fidji pour prêcher les vertus de la Gita, du Ramayana ou de Sai Baba.
La Haute Commission Indienne distribue quelques bourses d'études à des Fidjiens de
toutes origines pour poursuivre des études en Inde. En-dehors de cela, la connexion entre
l'"Inde officielle" et l'Indo-fidjien moyen est inexistante.
En 1989 - deux ans après le coup d'état militaire dans le pays - les
Indo-fidjiens ont commencé à instaurer des contacts avec la diaspora indienne. Ils sont
ainsi devenus co-fondateurs de la GOPIO, et sont toujours très écoutés au sein de cette
organisation. Ils ont aussi activement participé au Pravasi Bharatiya Divas en 2003 et
2004. Les liens avec les Indiens présents dans d'autres pays que l'Inde se renforcent
aussi graduellement. A titre individuel ou à travers des organisations, les Indo-fidjiens
ont établi des liens solides avec des gens du Guyana, de Trinidad et de Maurice. Mais les
liens avec d'autres contrées sont largement absents, ou méconnus.
- IR
: Do you think it would be possible and useful that Indian people in Fiji and Reunion
Island start cultural (and other) exchanges ?
Pensez-vous qu'il serait possible et utile que les
descendants d'Indiens aux Fidji et à la Réunion établissent des échanges culturels (et
autres) ?
GC : It is certainly possible, and in fact desirable for
Indian Fijians and people in Reunion Island to start cultural and other exchanges. It has
been most unfortunate that so far there has been no communication between individuals or
groups in these places. But with a much better communication technology now widely
available, there is no excuse for communication, exchange, and travel between the two
countries.
Il est certainement possible, et même réellement souhaitable, que les
Indo-fidjiens et les gens de la Réunion amorcent des échanges, culturels et autres. Il
est très dommage que jusqu'à présent il n'y ait eu aucune communication entre individus
ou entre groupes de ces deux contrées. Mais avec les nouvelles possibilités de
communications aujourd'hui disponibles grâce à la technologie, il n'y a plus d'excuses
pour que les contacts, les échanges et les voyages ne se développent pas entre les deux
pays.
- IR
: Could you tell us more about your website ?
Pourriez-vous nous parler davantage de votre site
Internet ?
GC : Fijigirmit.org was established in 2004 to mark the
125th anniversary of the first arrival of Indian indentured workers in Fiji.
The site is a project of the Fiji Institute of Applied Studies, an independent academic
research and publishing house in the country. It is managed by a special project committee
comprising professionals. The reception to the site has been overwhelming, with people
from throughout the world, particularly Indian Fijians who have left Fiji, visiting the
site and taking inspiration from it. In addition, fijigirmit.org is perhaps the only site
exclusively dedicated to indentured workers anywhere in the world. It is unique in this
respect as well. We intend to enhance it further, and if adequate interest were shown from
the descendents of indentured workers in other countries, work towards greater
collaboration between fijigirmit.org and others outside Fiji, particularly those who are
descendents of indentured workers elsewhere.
Fijigirmit.org a été créé en 2004 pour marquer le 125ème anniversaire de
l'arrivée des premiers travailleurs indiens sous contrat aux Fidji. Le site est une
émanation de l'Institut Fidjien des Etudes Appliquées, une institution indépendante de
recherche universitaire et d'édition. Il est dirigé par un comité de projet spécial,
comprenant des professionnels. Le site a été incroyablement bien accueilli, avec des
visiteurs du monde entier, en particulier des Indo-fidjiens expatriés ; certains se sont
même inspirés du site De plus, fijigirmit.org est peut-être le seul site au monde
exclusivement dédié aux travailleurs sous contrat. Il est aussi unique à cet égard.
Nous comptons bien le développer encore et - si un intérêt suffisant se manifeste de la
part de descendants d'engagés dans d'autres contrées - travailler dans la perspective
d'une plus grande collaboration entre fijigirmit.org et d'autres, hors des Fidji,
particulièrement avec ceux qui sont descendants de travailleurs engagés, où qu'ils
soient.
A bord du navire emmenant les travailleurs
indiens vers les Fidji.
Cette photo comme les deux précédentes est présentée
avec l'accord de fijigirmit.org
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