Interview
- IR : Raphaël Confiant, pouvez-vous nous dire
tout d'abord à quand et à quelles circonstances remonte votre projet d'écrire un roman
centré sur la "communauté" coulie de Martinique ? Un tel roman n'était-il pas
en fait inévitable dans votre oeuvre ?
RC : Vous avez raison, ce roman, La panse du chacal,
était inévitable dans l'espèce de saga du monde créole que je suis en train d'écrire
depuis vingt-cinq ans, d'abord en langue créole, puis en français. En effet, j'ai
toujours eu des personnages d'Indiens-Kouli dans mes textes, j'ai toujours évoqué les
cérémonies hindoues ainsi que les préjugés frappant ceux qui formèrent jadis une
"communauté", comme vous dites, mais qui se sont fondus dans la société
créole d'aujourd'hui sans pour autant disparaître. Les Indiens-Kouli nous ont apporté
la sagesse millénaire de l'Inde, l'art de la patience, la science de l'amour non
uniquement charnel, toutes choses que nous, les premiers Créoles, Noirs, Mulâtres et
Blancs, avons mis du temps à comprendre et à reconnaître. En tout cas, aujourd'hui à
la Martinique, il y a plus de gens au phénotype non indien qui se pressent aux
cérémonies indiennes que de gens au phénotype indien ! C'est une excellente chose !
Blancs, Noirs, Mulâtres, Indiens, Chinois et Syro-Libanais ont désormais échangé leurs
ancêtres et désormais chacun est libre, quel que soit son phénotype, de privilégier
les ancêtres qu'il veut ou qu'il préfère sans pour autant rejeter les autres. Dans ma
propre famille, il y a majoritairement du Noir mais aussi du Blanc et du Chinois. Ma
grand-mère paternelle, née Yang-Ting, vient d'ailleurs de décéder en cette année 2004
qui lui donnait exactement cent ans. Mais cela ne veut pas dire que je me sente nègre,
blanc et chinois seulement ! Je me sens aussi indien et je me suis converti à
l'hindouisme créole avec le dernier grand tamoulophone martiniquais, Antoine Tengamen dit
"Zwazo" décédé en 1989, dont l'anthropologue Gerry L'Etang est en train de
rédiger la biographie. Les gens de phénotype indien n'ont pas le monopole de
l'hindouisme, de même que les gens de phénotype arabe n'ont pas le monopole de l'islam.
Je crois même que quand on ajoute négro-africains + asiatiques musulmans (Malaisie,
Indonésie) + européens musulmans (Bosnie, Bulgarie) + Turcophones, les Arabes sont
minoritaires dans la religion qu'ils ont créée !
- IR : Comme vous le rappelez, vous n'aviez pas
manqué, bien avant La panse du chacal, d'introduire des personnages d'Indiens
dans vos romans : parmi eux, quelles figures retiendriez-vous particulièrement ?
RC : C'est incontestablement celle de René-Couli dans mon
roman Eau de Café.
Il s'agissait d'un personnage réel qui vécut dans ma commune du Lorrain, au
nord de la Martinique, à la fin des années 50. Nous autres, les gamins, nous nous
amusions à l'insulter et à lui lancer des cailloux lorsqu'il était saoul, chose qui se
produisait presque tous les jours. Cette cruauté, nous l'imitions des adultes qui
faisaient la même chose car à l'époque le sentiment anti-Indien était
particulièrement virulent. Lorsque nous faisions un match de football contre une équipe
indienne et qu'ils nous marquaient un but, nous refusions ce but en déclarant "Ce
n'est pas valable ! C'est un but kouli !" et la partie reprenait 0 à 0. Mais
c'était un sentiment contradictoire car tout le monde trouvait les femmes indiennes très
belles et les non-Indiennes redoutaient que leurs maris ou leurs concubins ne les
abandonnent pour aller vivre avec une Indienne. Chose qui se produisait plus souvent que
rarement, comme on dit en créole martiniquais. Moi-même à dix ans, j'étais amoureux
d'une petite Indienne très noire dont le nom de famille était "Moutama" et je
me souviens que mes petits copains se moquaient de moi en chantant et en transformant
cette chanson française qui dit "J'ai du bon tabac dans ma tabatière". Pour
m'embêter, ils chantaient : "J'ai du Moutama dans ma tabatière" !!!
- IR : L'image de l'Indien me semble pour le
moins double dans votre oeuvre : d'une part une restitution - faisons simple -
sociologiquement réaliste de l'image très dévalorisante du Couli ; d'autre part une
sorte d'appel - motivé par la raison ou le coeur ? - à la fraternisation et au respect.
Cette lecture vous paraît-elle exacte ? Voulez-vous la corriger et/ou la commenter ?
RC : C'est une analyse tout à fait exacte. Dans mes romans,
je suis d'abord un romancier. Je m'excuse de cette tautologie mais il est toujours
nécessaire de le rappeler. Cela veut dire que je décris la réalité telle qu'elle
était vraiment dans les années 50-60 à la Martinique. Beaucoup de gens me reprochent,
par exemple, de donner une image négative du Nègre, de la femme, du Mulâtre, du Béké
etc...chacun voudrait que je donne une image rose de lui. Mais la réalité, c'est qu'on
était encore en plein dans la société de plantation et que les préjugés de
l'esclavage étaient encore là. Les féministes antillaises disent que je donne une image
dégradée de la femme antillaise et de l'amour. On voit que ces gens-là n'ont jamais
vécu sur une plantation et qu'elles dissertent à partir de leurs salons petits-bourgeois
de Fort-de-France. Mon grand-père maternel avait une distillerie, héritée de mon
arrière grand-père, lui aussi distillateur. J'ai vécu dans l'odeur de la récolte de la
canne à sucre, dans l'odeur du rhum. Dans un monde où les rapports humains (homme/femme)
et raciaux (Blanc/Mulâtre/Nègre/Kouli) étaient fondés sur la violence, ouverte ou
larvée, pas sur l'amour, sauf chez de très rares individualités. Donc je n'allais pas
donner une image idyllique de l'Indien martiniquais à cette époque-là. Ce serait mentir
sur la vérité, comme on dit en créole. C'était l'époque où il y avait quatorze
injures rituelles contre les Indiens dont le tristement célèbre "Kouli mangeur de
chien !". Là où il y a problème, c'est quand les lecteurs confondent la
description que je fais de cette réalité et mes propres opinions. Beaucoup s'imaginent
que je partage ou que j'approuve cette société coloniale de l'époque. C'est
complètement idiot ! D'autre part, c'est vrai que j'essaie de montrer au lecteur la
beauté de la culture indienne, tout ce qu'elle a apporté à la culture créole, son
côté inestimable etc...Je le fais de manière non didactique, non idéologique car un
romancier n'est pas un idéologue. Il faut que cette revalorisation de la culture indienne
soit faite subtilement, il faut transformer l'image de l'Indien dans la mentalité des
gens sans slogans ni récriminations. C'est ce que je tente de faire aussi.
- IR : Quoi qu'il en soit et malgré la
volonté de rapprochement, alors que l'on sent que nègres, mulâtres et même békés...
sont évoqués dans vos romans comme de l'intérieur, l'Indien me semble rester observé
de l'extérieur, même dans La panse du chacal : est-ce exact ? Est-ce à dire
que l'Indien est irrémédiablement en marge du noyau intime de votre création romanesque
et de la société créole ? Ou bien cette interprétation vous paraît-elle tout à fait
sans fondement ?
RC : Là, vous me permettrez de ne pas être totalement
d'accord avec vous et cela parce que s'il y a une critique que l'on me fait et que
j'estime fondée, c'est que j'explore peu la psychologie de mes personnages. Donc je ne
vois pas où j'ai pu explorer le Béké, le Mulâtre ou le Nègre "de
l'intérieur" comme vous dites. Pourquoi ai-je cette défiance envers la psychologie
individuelle ? C'est parce que je pense que l'individu est une création du monde
occidental bourgeois à partir du XVIIIe siècle. Dans nos sociétés amérindiennes,
nègres, indiennes ou chinoises, c'est la communauté qui prime et, en terre créole, en
tout cas jusqu'à la fin des années 1970, l'emprise sociale était très forte sur les
individus. Un Béké n'épousait pas une femme de couleur qu'il aimait pour respecter les
règles endogamiques de sa caste. Un Mulâtre refusait que ses enfants parlent créole non
par haine du créole mais parce que sa classe avait fait le choix du français comme
élément de "distinction sociale" au sens de Pierre Bourdieu. Une Négresse se
défrisait les cheveux non pas forcément parce qu'elle trouve les cheveux lisses plus
jolis que les cheveux crépus mais parce qu'il y a une pression du groupe qui dénigre,
rejette les cheveux crépus. Bref, notre société, jusqu'à tout récemment, n'a jamais
permis l'expression libre de l'individualité et les rares qui osaient assumer cette
dernière étaient des rebelles, des révoltés ou des héros. Mais ils étaient
immédiatement exclus du groupe ou tenus à l'écart. Donc non, je ne suis pas d'accord,
je n'explore pas davantage l'intériorité des non-Indiens que celle des Indiens : je les
décris tous de l'extérieur car notre société est toute entière dans l'extériorité.
Dans la monstration comme on dit en langage savant. Le "monde intérieur" est
une notion européenne et petite-bourgeoise, à mon sens.
- IR : Pour aller plus directement encore vers
un point précédemment évoqué, quelle vous semble avoir été et être la place du
Couli dans la société créole martiniquaise et antillaise ? Qu'est-ce que cette
société créole doit à l'apport indien, culturellement et quotidiennement parlant ?
RC : Votre question doit être posée sur deux plans
distincts, à mon avis : le plan racial et le plan culturel. Il est clair pour moi qu'au
plan racial, avec tous les guillemets qu'il faut mettre à ce mot, les préjugés
anti-Indiens qui persistent doivent être combattus sans merci. Tout comme les préjugés
anti-Nègres d'ailleurs. Nous avons fait beaucoup de progrès depuis les années 50-60
fort heureusement et grâce au mouvement de l'Indianité, la "race" indienne
fait désormais partie intégrante de la société créole. Quant au second plan, la
culture, là, c'est tout à fait différent. Pourquoi ? Parce que le miracle de la
Créolité justement, c'est de détacher le phénotype de la culture. Ce n'est pas parce
que j'ai un phénotype chinois que je dois adorer le riz ! Ce n'est pas parce que j'ai un
phénotype nègre que je dois adorer le rap ! Ce n'est pas parce que j'ai un phénotype
blanc que je dois adorer Mozart ! Et ce n'est pas parce que j'ai un phénotype indien que
je dois adorer Mariémen. La société créole permet à chacun de choisir et de bricoler
à sa guise son ancestralité. Ou de vivre plusieurs identités à la fois, selon le
moment où le pays. Personnellement quand je suis aux Etats-Unis, je me sens nègre, quand
je suis en France, je me sens Arabe et quand je suis en Amérique du Sud, je me sens
blanc. Et à la Martinique, je me sens chaben (kaf blan) bien sûr ! Ha-ha-ha ! Bon, c'est
sûrement lié au regard que les gens de ces différents pays portent sur moi mais ça ne
me gêne pas du tout !
Quant à ce que la culture indienne apporte à la culture créole, c'est
inestimable. Je vous l'ai déjà dit : la patience, la sagesse, une autre vision du monde
etc...L'hindouisme créole est devenu une dimension fondamentale de notre identité.
- IR : Revenons à présent plus
spécifiquement de La panse du chacal. Comment avez-vous travaillé la
préparation de cette oeuvre, pour laquelle on sent un important travail de recherche
préalable ?
RC : Cela fait très longtemps que je lis des travaux à la
fois sur l'Inde et sur la culture indo-antillaise. Beaucoup de romans surtout car la
littérature anglo-indienne est en train d'exploser en ce moment en Europe et aux USA. Il
y a un boom anglo-indien comme il y a eu un boom latino-américain dans les années 70-80.
Et puis, je suis hindouiste, j'assiste régulièrement à des cérémonies hindoues à la
Martinique. Je travaille avec des anthropologues indianistes comme Jean Benoist, Gerry
L'Etang, Francis Ponnaman, je discute beaucoup avec des intellectuels indiens antillais
comme Jean-Samuel Sahaï, Camille Moutoussamy ou océanindiens comme Vinesh Hookoomsingh
de l'île Maurice. Donc je n'ai pas lu des choses juste pour écrire La panse du
chacal. Bon, c'est vrai que je me suis documenté sur la géographie du pays tamoul,
sur le mode de vie au XIXe siècle à travers les livres de Maindron, par exemple. Mais
globalement, cela fait plus de vingt ans que je m'intéresse au monde indien et que je lis
des ouvrages à son sujet.
- IR : Pouvez-vous esquisser les grandes lignes
du récit et ébaucher une rapide galerie de personnages ?
RC : Ce récit évoque le départ du pays tamoul d'un jeune
homme, Dorassamy, pour ces îles où l'on était censé étaler du sucre au soleil
c'est-à-dire les Antilles. On est à la fin du XIXe siècle, la famine ronge le sud de
l'Inde à cause de l'accaparement des meilleures terres par les occupants anglais.
Beaucoup de Tamouls se voient proposer d'émigrer, chose aberrante quand on sait que
l'hindouisme interdit à l'hindou de quitter la terre sacrée de l'Inde sous peine de
subir la malédiction du "Kala Pani". Dorassamy voit sa famille dévorée sous
ses yeux par une meute de chacals et fuit vers Pondichéry d'où il embarque pour les
Antilles, terres que l'on présente mensongèrement aux immigrants comme étant proches
des côtes du Coromandel, à deux jours de bateau de l'Inde, quoi ! Alors qu'en réalité
le voyage durait trois mois et qu'il fallait franchir deux océans, l'Indien et
l'Atlantique.
A la veille du départ, Dorassamy, dont le père possédait une filature,
rencontre d'anciens employés de son père, en partance eux aussi pour les Antilles, et
épouse leur fille, Devi. Ensuite, je raconte les aléas de ce terrible voyage : les
tempêtes, les révoltes, le découragement, le scorbut. J'évoque l'intervention du saint
musulman Nagourmira qui sauva le convoi du naufrage et qui fut désormais intégré au
panthéon hindou de ceux qui s'installeraient aux Antilles.
Ensuite, c'est l'installation sur une grande plantation de canne à sucre du
nord de la Martinique et le choc ! Choc racial en découvrant les Noirs, choc culturel en
découvrant l'omnipotence du christianisme, choc linguistique en se rendant compte de
l'impossibilité de faire perdurer l'usage du tamoul etc...Choc du terrifiant travail de
la coupe de la canne à sucre et du mensonge des traiteurs qui faisaient miroiter aux
immigrants un travail facile consistant à étaler du sucre au soleil. Petit à petit, la
famille Dorassamy s'organise sur la plantation, avec leurs deux enfants, Vinesh, petit
orphelin recueilli sur le bateau et Ganadin né du ventre de Devi mais en terre créole.
Ensuite, c'est le dur quotidien de la plantation : la récolte de la canne, les grèves
menées par les Noirs auxquelles les Indiens participaient peu, le pécule qu'il faut
mettre de côté pour le jour du rapatriement en Inde (Les immigrants avaient un contrat
de cinq ans au terme duquel ils étaient normalement rapatriés dans leur pays). Il y a
aussi la figure de l'Ancêtre, un homme arrivé par le tout premier convoi en 1853 et qui
détient les secrets religieux et possède un savoir linguistique immense etc...Bref, je
ne vais quand même pas déflorer l'ouvrage !
- IR : Selon vous, qu'est-ce que le lecteur
devrait surtout retenir de La panse du chacal, sur le plan littéraire et sur le
plan humain ?
RC : Alors là, désolé, ce n'est pas à moi de répondre
à une telle question. Ce serait présomptueux de ma part ! Et puis, vous savez, il n'y a
pas "un" lecteur mais "des" lecteurs et chacun d'eux aura sa propre
vision, sa propre perception de l'ouvrage. C'est d'ailleurs cela l'intérêt de la
littérature : démultiplier les visions de la réalité en faisant fonctionner
l'imaginaire.
L'imaginaire du créateur contre/avec l'imaginaire du lecteur. Je suppose que
mes lecteurs d'origine indienne n'auront pas la même perception du livre que mes lecteurs
d'origine non-indienne mais bon, c'est tout ce que je peux dire à ce niveau-là.
- IR : Ce roman restera très probablement
unique, en ceci que l'on conçoit mal un autre livre de votre plume ainsi centré sur le
groupe ethnique indien ; êtes-vous pleinement satisfait de cette oeuvre ? Sans doute
sentez-vous, comme il est habituel dans ce cas, ne pas avoir "épuisé le sujet"
: qu'auriez-vous envie de dire encore sur les Indiens ?
RC : Pas du tout ! J'ai deux autres idées de roman centrés
sur le groupe indo-martiniquais : d'abord, l'épopée de l'installation des Indiens dans
la ville, à Fort-de-France et au Lamentin. Là, l'Indien abandonne la plantation et tente
de survivre dans un environnement hostile mais différemment du monde campagnard. Ensuite,
j'ai l'idée de faire deux frères rentrer en Inde au terme de leur contrat avec l'un qui
se réadapte au mode de vie indien et l'autre qui décide de revenir définitivement à la
Martinique. Mais bon, pour honorer la mémoire de feue ma grand-mère chinoise, je crois
que j'écrirai d'abord un roman sur l'installation des Chinois à la Martinique. Ah ! Je
n'oublie pas non plus un projet d'essai avec Jean-Samuel Sahaï, essai intitulé
"Dialogues : Créolité-Indianité". L'ouvrage sortira après les deux années
de célébration de l'arrivée des Indiens aux Antilles : 2003 pour la Martinique et 2004
pour la Guadeloupe.
- IR : Les lecteurs réunionnais et tous ceux
qui connaissent l'histoire des Réunionnais d'origine tamoule ne manqueront pas d'établir
d'étroites passerelles entre le destin des Coulis antillais, raconté par votre roman, et
celui des Malbars réunionnais. Connaissez-vous ceux-ci ? Quel message voudriez-vous leur
adresser ?
RC : J'ai rencontré beaucoup de Malbars réunionnais et
mauriciens quand je faisais mes études à Aix-en-Provence dans les années 70. A
l'époque, la Réunion ne disposait que d'un simple centre universitaire qui était lié
à l'Université d'Aix-Marseille. Je m'y suis fait des amis. Ensuite, dans divers
colloques de littérature ou sur la langue créole, j'ai rencontré des intellectuels
indo-réunionnais et indo-mauriciens : Vinesh Hookoomsingh, Kumari Issur, Vicram Raharaï
et j'en passe. Plus à l'île Maurice qu'à la Réunion d'ailleurs, quand j'y pense. C'est
effectivement curieux ! J'ai préfacé un recueil de poème de l'inventeur mauricien du
concept de "Coolitude", Khal Torabully et je connais et apprécie le travail de
la jeune Nathasha Appanah-Mouricand, récent prix RFO pour Les Rochers de Poudre d'Or.
Quel message j'aurais à leur délivrer ? Lisez La panse du chacal,
vous y découvrirez une facette insoupçonnée de l'indianité, celle qui a fait souche en
terre américaine, dans le Nouveau Monde.
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