Alexis Avdeeff :

" Les Indiens, qu'ils soient urbains ou ruraux, consultent régulièrement un astrologue"

      
  

   Jeune chercheur à l'Université de Toulouse-Le Mirail, Alexis Avdeeff a mis son enthousiasme au service de ses travaux sur une communauté d'Intouchables tamouls particulièrement intéressante : les Valluvar, astrologues et pratiquants des médecines traditionnelles. Il nous parle ici de cette communauté, de son expérience de la terre indienne et des images inoubliables qui l'attachent à ce pays.


Interview  -  Pour aller plus loin


Interview

  • IR : Alexis Avdeeff, pouvez-vous tout d'abord vous présenter à nos visiteurs ?

AA : Je suis doctorant en Anthropologie Sociale à l'EHESS, au Centre d'Anthropologie Sociale de Toulouse et je travaille sur une communauté de spécialistes médico-religieux du pays tamoul, les Valluvar. Avant de m'intéresser au pays tamoul, j'ai travaillé sur ce que l'on appelle – du point de vue occidental - les NMR (Nouveaux Mouvements Religieux) et plus précisément sur The Art of Living Foundation, créée et menée par Sri Sri Ravi Shankar. Aujourd'hui, parallèlement à des activités d'enseignement au sein du département de Sociologie-Ethnologie de l'Université de Toulouse-Le Mirail, je me consacre à la rédaction de ma thèse de doctorat centrée sur une communauté (cāti) d'Intouchables spécialistes médico-religieux du Tamil Nadu, les Valluvar. Je m'intéresse plus particulièrement aux évolutions de l'occupation traditionnelle de leur caste (tozhil), à leur pratique de l'astrologie (cōtitam) et de la médecine populaire (maruttuvam) ainsi qu'aux questions concernant leur identité de caste. Pour ce faire, j'ai réalisé plusieurs phases de terrain entre 2006 et 2008 en pays Tamoul, entre Pondichéry et Tanjore.


Les astrologues tamouls s'affichent partout...

  • IR : Qu'est-ce qui vous a conduit à vous intéresser particulièrement à l'Inde : une passion déjà ancienne, un "coup de cœur", un hasard... ?

AA : Je dirais que mon intérêt pour l'Inde s'est manifesté assez tardivement. Quand j'étais jeune étudiant en Histoire, j'étais plutôt passionné par les mythes de la Grèce antique et les écrits de leurs exégètes d'alors, Pierre Vidal-Naquet, Marcel Détienne et surtout Jean-Pierre Vernant. Je m'étais également nourri des œuvres de Georges Dumézil, dont les travaux comparatistes sur les religions et les sociétés Indo-européennes m'avaient vraiment fasciné. L'Inde apparaissait donc déjà en filigrane, mais elle n'avait pas encore capté toute mon attention. C'est au terme de mon Master d'Histoire Ancienne que tout s'est accéléré. Je ne désirais pas continuer à faire de l'Histoire et la démarche anthropologique me démangeait déjà depuis mes débuts à l'Université. J'avais envie de quitter les livres et les textes pour l'Humain, si je puis dire. Et il y a eu à ce moment-là tout un faisceau d'événements et de rencontres qui m'ont aiguillé vers l'Anthropologie et l'Inde. J'ai ainsi débuté un travail de recherche en Anthropologie Sociale pour mon Master 2, en m'intéressant à l'implantation d'un nouveau mouvement hindou en Europe, The Art of Living Foundation (L'Art de Vivre), et surtout à la figure charismatique de son guru, Sri Sri Ravi Shankar. J'avais moi-même suivi ce mouvement pendant plusieurs années. Je garde de très bons souvenirs de cette période, de l'ashram en Allemagne, des longues soirées passées avec le « maître », mais aussi des nombreuses personnes que j'y ai rencontrées. Cependant et paradoxalement, ces années passées au cœur de ce mouvement d'inspiration hindoue ne m'avaient pas réellement intéressé à l'Inde, sinon à la philosophie védantique et à la pratique des pranayamas. C'est véritablement lorsque je me rendis en Inde pour la  première fois en 2004, afin de réaliser une étude comparative entre l'ashram européen du mouvement et l'ashram indien de Bangalore que je découvris ce pays. Je crois que l'on peut réellement parler de coup de cœur ! Je ne saurais dire pourquoi j'ai été fasciné à ce point par ce pays et ce peuple. Ce fut une rencontre très forte de laquelle est né ce désir inexplicable d'en faire le cadre de mon étude doctorale. Attention, que l'on ne se méprenne pas, je n'ai eu aucune révélation mystique ou je ne sais quelle autre bouffée de cet ordre. J'ai juste été touché, ravi – au premier sens du terme. Chaque journée était pour moi source d'émerveillement, l'occasion de nouvelles rencontres, de nouvelles découvertes. D'ailleurs il me semble que pour pouvoir faire de la recherche en anthropologie, il faut certes avoir une bonne dose de curiosité, mais également cette capacité à s'émerveiller de tout, même des choses les plus banales du quotidien. Et, en ce qui me concerne, l'Inde m'offrait un cadre parfait.

  • IR : Hormis les travaux de recherches que vous effectuez, quels sont les liens qui vous unissent actuellement à l'Inde ?

AA : Des liens affectifs forts, avant tout. Avoir passé tout ce temps sur place m'a permis de tisser des liens d'amitiés avec quelques personnes avec lesquelles je reste en contact régulier même si je ne suis pas retourné en Inde depuis quelques mois maintenant. Mais l'Inde est également présente dans mon quotidien : musique, films (j'ai attrapé la fièvre du cinéma tamoul), bouquins et journaux que je regarde sur le net, et enfin nourriture (je ne pourrai jamais plus cuisiner sans épices). Parfois aussi peut-être un hochement de tête machinal lors de discussions qui s'éternisent… mais surtout un accent anglais inimitable qui surprend toujours autant mes interlocuteurs anglophones et fait rire mon entourage, toujours amusé d'entendre un « blanc parler anglais avec l'accent indien ».

  • IR : Vos recherches universitaires portent sur une communauté particulière du Pays Tamoul : de qui s'agit-il exactement ?

AA : Loin de l'image, souvent véhiculée, d'un monde monolithique, le monde Intouchable se compose de nombreuses communautés distinctes les unes des autres, celles-ci variant d'une région à l'autre. Au Tamil Nadu, on recense officiellement soixante-seize communautés sous le terme de Scheduled Castes, les « castes répertoriées », catégorie regroupant les communautés frappées du stigmate de l'Intouchabilité. En ce qui concerne mes recherches universitaires, je travaille sur une de ces soixante-seize communautés : celle des Valluvan, plus couramment appelés Valluvar (Ils sont également recensés parmi les seize Scheduled Castes du Territoire de Pondichéry). Il s'agit d'une communauté d'astrologues (cōtitar) et de médecins (maruttuvar), mais également de prêtres (pantāram) officiant dans les temples d'Intouchables. 

  • IR : Quelle place est traditionnellement celle de ces Valluvar dans la société tamoule ?

AA : Appelés populairement et non sans ironie « les Brahmanes des Intouchables », les Valluvar jouissent d'un statut à part dans la société tamoule. Ils sont reconnus comme étant les meilleurs astrologues du pays tamoul et sont consultés par toutes les couches de la société, en dépit de leur « intouchabilité ». C'est d'ailleurs cet état de fait qui m'a fortement intrigué lorsque j'ai appris l'existence de cette communauté et qui m'a poussé à en savoir plus. J'avais été d'autant plus surpris que même des gens de castes et notamment des Brahmanes m'avaient loué les qualités d'astrologues des Valluvar.
   D'un point de vue traditionnel – je préfère dire historique – les choses se corsent un peu dès que l'on veut en savoir un peu plus. Il est en effet difficile de connaître exactement la place qu'occupaient les Valluvar par le passé. Il existe bien évidemment des écrits de missionnaires et d'administrateurs anglais entre la fin du XVIIIème siècle et le début du XXème. Mais dès que l'on essaye de remonter plus loin les sources historiques sont plus ténues et leur exploitation plus hasardeuse. Néanmoins les témoignages de missionnaires les plus anciens (deuxième moitié du XVIIIème siècle) permettent de voir que déjà à cette époque là les Valluvar jouissaient d'une place à part dans la société intouchable tamoule d'alors. Leurs compétences en astrologie et en médecine populaire étaient reconnues et leur réputation dépassait les frontières du monde intouchable.

  • IR : Et quelles sont les évolutions propres à cette communauté dans le cadre de l'Inde la plus contemporaine ?

AA : Pour ce qu'il m'a été permis d'observer, deux dynamiques socio-économiques semblent remodeler profondément et durablement la communauté Valluvar, mais il en va de même pour bien d'autres communautés intouchables ou pas. Premièrement, l'occupation traditionnelle, qui caractérisait la communauté Valluvar, évolue grandement. De plus en plus de Valluvar, profitant de la politique de quotas, quittent la « profession » de leurs ancêtres pour se tourner vers la fonction publique et l'enseignement notamment. Ceux qui souhaitent continuer dans la voie de leurs pères préfèrent pratiquer l'astrologie plutôt que la médecine dont la formation est aujourd'hui plus encadrée – pour ne pas dire institutionnalisée. Les modèles de transmission ont été bouleversés et l'astrologie semble être la seule activité qui continue à se transmettre selon le modèle traditionnel au sein de la communauté.
   Parallèlement à ces transformations socio-économiques actuelles, la communauté Valluvar, comme beaucoup d'autres communautés intouchables d'ailleurs, s'est organisée politiquement en association de caste, sangam, afin de faire valoir ses droits sur la scène politique régionale et au delà même. Si le Sangam Valluvar se bat contre la pratique de l'intouchabilité, qui bien qu'elle soit interdite depuis plusieurs décennies est toujours très vive dans certaines zones rurales, il ne demande pas pour autant l'annihilation des castes. Au contraire il vise à renforcer l'identité de la communauté Valluvar. Ce processus d'affirmation identitaire se double d'une valorisation de leur identité de caste dont le but est d'en rehausser le prestige et la singularité par rapport aux autres communautés intouchables du pays tamoul. Ce processus de renforcement de l'identité de caste est un phénomène pan-indien qui ne se cantonne pas aux seuls milieux intouchables.


Le zodiaque hindou.

  • IR : Les Valluvar sont donc entre autres astrologues : pouvez-vous nous rappeler l'importance de l'astrologie dans la mentalité indienne, et dans la vie quotidienne ?

AA : L'astrologie, jyotish ou cōtitam en tamoul, est omniprésente en Inde. Si les cabinets astrologiques ont plutôt tendance à fleurir aux alentours des temples ou dans les villes saintes, on en trouve – sans trop exagérer – à chaque coin de rue. Les Indiens, qu'ils soient urbains ou ruraux, consultent régulièrement un astrologue, et ce pour diverses raisons. Celles-ci peuvent être d'ordre familial, marital, pécuniaire, religieux, ou encore médical. Le tout premier contact avec un astrologue se fait à la naissance, c'est en effet ce dernier qui détermine le nom de l'enfant en fonction de la maison lunaire (nakshatra, on en compte vingt-sept) dans laquelle se trouve la lune au moment de la naissance. L'astrologue permet également au consultant de trouver les moments propices à l'entreprise de toute activité (travail, voyage, signature de contrat, élections, etc.) et surtout à se prémunir des périodes néfastes, durant lesquelles il ne faut rien entreprendre, voire, dans des cas extrêmes, ne pas sortir de chez soi. Ce sont également les astrologues qui arrêtent les dates des festivals religieux.
   Les cas qu’il m’a été permis d'observer sont très divers eux aussi. Je me rappelle un jeune couple qui venait consulter avec leur nouveau-né, dont la naissance avait été difficile, pour que l'astrologue leur dresse son thème natal, afin de connaître les grandes lignes de son caractère, les éventuels problèmes de santé qu'il pourrait rencontrer et les métiers qu'ils pourraient envisager pour lui. Il y a aussi le cas de ce couple qui venait dans l'espoir de marier leur fils ainé. Ils avaient amené son thème natal ainsi que celui de l'hypothétique épouse. Cela faisait des années qu'ils essayaient de trouver, en vain, une épouse « convenable » à leur fils. Mais l'astrologue après comparaison des deux thèmes fit une drôle de grimace et d'un geste de la main repoussa les deux thèmes. Les parents, qui pensaient avoir enfin trouvé la candidate idéale furent frappés de stupeur et de désespoir… Il m'a été confié également que certains futurs parents venaient consulter un astrologue afin de déterminer le moment le plus propice pour provoquer l'accouchement, afin que le nouveau-né corresponde le plus possible à leurs attentes… A travers ces quelques exemples, on le voit donc, l'astrologie occupe une place centrale dans la vie quotidienne de nombreux Indiens.
   Il y a également ceux qui viennent consulter pour une maladie, pour en comprendre les causes « astrales » et trouver le « remède » adéquat. On vient consulter aussi pour confirmer ou infirmer un diagnostic allopathique, pour savoir quand commencer un traitement médical, ou bien encore savoir si on a des chances de guérir… Dans des biens des cas, l'astrologue orientera alors le consultant (ou un couple, ou bien encore une famille entière) vers un pèlerinage particulier ou lui conseillera une cérémonie d'apaisement envers une des neuf divinités planétaires (navgraha) ; les planètes en Inde étant divinisées et représentées sous une forme anthropomorphe masculine. Généralement, dans les systèmes médicaux dits « traditionnels » comme l'Ayurveda ou le Siddha, le praticien était versé dans le calcul et le diagnostic astrologique. En ce qui concerne les Valluvar, même si de nos jours la spécialisation médicale paraît peu à peu disparaître, il semble que par le passé ils étaient reconnus comme astrologues mais également médecins traditionnels. De nos jours, chez les Valluvar, les seuls à encore pratiquer conjointement ces deux « sciences » sont les personnes les plus âgées de la communauté.
   Si l'astrologie, à proprement parler, est vue comme une science (les astrologues se considèrent comme des mathématiciens et non comme des devins), le terme générique de cōtitam, au Tamil Nadu, recouvre une myriade de pratiques divinatoires qui ne se basent en aucun cas sur la lecture des configurations astrales. On trouve par exemple sous ce terme de cōtitam, la lecture des lignes de la main (appelée aussi palmistry), la divination par l'observation des cris ou des mouvements de divers animaux (oiseaux, insectes, lézards, …), la divination par les coquillages ou bien encore à l'aide des fameux perroquets verts que l'on rencontre au bord des routes de la campagne tamoule. Certains astrologues d'ailleurs n'hésitent pas à parler de superstition à propos de ces pratiques et tiennent à s'en démarquer clairement, justifiant leur supériorité en faisant appel à la rigueur scientifique de leurs calculs.


Textes relatifs aux Neuf Planètes (Navagraha).

  • IR : Certaines expériences vécues, anecdotiques ou non, vous ont-elles particulièrement marqué lors de vos recherches sur le terrain, au Tamil Nadu ?

AA : Il me serait difficile de toutes les raconter, tant elles sont nombreuses. J'ai tout d'abord des images fortes qui me viennent à l'esprit, des temples, des paysages, des villages. Le temple de Shiva à Chidambaram est pour moi un lieu magique, surtout lors de la puja du soir. J'aime beaucoup l'ambiance si particulière qui règne dans le temple de Tillai Kali situé en périphérie du grand temple dédié à Shiva… Les couchers de soleil au temple de Thanjavur sont également des moments inoubliables, et ce malgré le flot incessant de touristes bruyants. Mais c'est cela aussi un temple en Inde : un formidable lieu de vie ! Un souvenir restera à jamais gravé dans ma mémoire. Ce fut une puja nocturne au temple de Vaitheeswarankoil : la musique, les lampes à huiles, la cérémonie chorégraphiée des prêtres. Je fus d'autant plus ravi par ce spectacle que je m'y étais retrouvé par hasard au terme d'une journée passée à mener des entretiens dans un cabinet d'astrologues… La campagne tamoule recèle, aussi, de paysages magnifiques que ce soit au lever du soleil ou au crépuscule. Certaines scènes rejaillissent parfois au détour d'un paragraphe ou lorsque je relis mes carnets de notes.
   Il y a bien évidemment des rencontres et des visages que l'on n’oublie pas. Je repense à un jeune Valluvar rencontré aux abords de Madurai, qui avait décidé de devenir Saddhu, dont la fragilité et la détermination m'avaient profondément touché. Certains de mes informateurs avec qui j'ai développé une plus grande intimité qu'avec d'autres furent pour moi des rencontres marquantes. Je repense par exemple à un astrologue de la région de Nagapattinam qui m'a appris beaucoup de choses sur les plantes médicinales et sur la pratique astrologique. Un érudit certes, mais également un personnage haut en couleurs, pour ne pas dire un excentrique ! Outre un sens de l'humour très prononcé, il avait un fort penchant pour le rhum, la nuit tombée. Lorsqu'il avait bien bu, il ne s'exprimait qu'en vers et en chanson … Je me souviens également d'un vieux sorcier, appelé par les villageois Paccai Swami, le Swami Vert, parce qu'il était toujours vêtu de vert. Je m'étais prêté à une séance de divination par les coquillages et j'avais été très troublé par ce qu'il arrivait à lire à l'aide de ses douze petits coquillages… Et il y en a encore tellement d'autres…

  • IR : Les recherches "indiennes" occupent-elles une place importante à l'Université du Mirail ?

AA : A défaut d'occuper une place importante, elles ont le mérite d'exister et ce grâce à la détermination de Marine Carrin avec l'appui du Centre d'Anthropologie de Toulouse. Depuis son arrivée à Toulouse, les choses ont commencé à évoluer. Djallal Heuzé l'a ensuite rejoint. Nous avons également la chance d'avoir Harald Tambs Lyche très régulièrement au laboratoire. Nous essayons autant que possible de mettre en place des enseignements au sein de la formation d'anthropologie de l'Université de Toulouse-Le Mirail, à partir du Master. Nous organisons également des journées d'études et des séminaires, et par le biais du laboratoire nous invitons de temps en temps des chercheurs, français ou étrangers, qui travaillent sur l'aire indienne. Mais soyons réalistes, ces études indiennes existent grâce à la bonne volonté de certains et dépendent étroitement de la formation anthropologique dispensée à l'Université de Toulouse. Il est ainsi difficile de se prononcer sur la pérennité de ces études, d'une part parce que ces personnes ne vont pas tarder à partir en retraite et d'autre part parce que – et ce n'est un secret pour personne - l'Université manque cruellement de moyens...

  • IR : Quels sont vos projets au-delà de votre thèse ?

AA : Repartir dans un premier temps ! Me retrouver au contact du pays, de ses habitants. J'espère aussi continuer à approfondir ma connaissance du tamoul, langue complexe et extrêmement riche. En ce qui concerne mes projets, ils foisonnent ! J'ai des projets de recherche plein la tête… notamment autour de certaines pratiques divinatoires très particulières que j'ai pu observer au Tamil Nadu. J'ai déjà commencé à travailler sur des pèlerinages thérapeutiques liés au culte des Navgraha. J'ai également un projet qui me tient vraiment à cœur, mais qui je pense me prendra du temps. Cela fait déjà plusieurs années que j'envisage de travailler sur deux saints tous deux liés au Tamil Nadu dont la renommée a dépassé les frontières du Tamil Nadu et même de l'Inde… Et je pense qu'en cherchant bien dans mes carnets de notes et dans ma tête, il doit y en avoir encore bien d'autres. C'est véritablement une passion !


Manuscrits astrologiques tamouls.

Haut de page


Pour aller plus loin

u    Un article pour aller plus loin : AVDEEFF A. et TAMBS-LYCHE H., « Marques et signes des identités 'paria' : Intouchables et 'castes criminelles' en Inde », Diasporas, Histoire et sociétés, n°16, pp. 62-   81.

u    Le site Internet du Centre d'Anthropologie Sociale de Toulouse (Annonce des séminaires, colloques et formations) : http://www.ethno-info.com/

u    Mon site personnel (En construction ! J'y travaille dès que j'ai un peu de temps libre) : http://alexis.avdeeff.free.fr/

 

Haut de page


   

Retour à la page précédente

SOMMAIRE