Interview
FA : Je suis
mère de deux grands enfants de vingt et vingt-cinq ans. J'habite
principalement à Toulouse.
Passionnée
par l’Inde
depuis toujours, j’ai
naturellement orienté
mes choix de vie, mes études
et mon parcours professionnel autour de ce pays extraordinaire.
A l’âge
de seize ans, désireuse
d’approfondir
ma connaissance de la culture et de la religion hindoues, j’entame
le yoga et obtiens mon professorat à
vingt-et-un ans. Parallèlement,
je poursuis des études
de tourisme international avec la spécialisation
"pays en voie de développement",
puis des études
de travailleuse sociale (qui m'ont par la suite amenée
à
présenter
le Cafdes - certificat d'aptitude aux fonctions de directeur d'établissements
sociaux) à
l'EHESP).
Après
quelques années
à
Paris où
je travaille à
l’hôpital
Necker et développe
me connaissances en Immunologie Clinique (études
que je poursuivrai plus tard à
Hong Kong), je pars avec mon conjoint vivre plusieurs années
à
l’étranger
(Delhi, Hong Kong) avant de revenir à
Toulouse où
se trouvent nos racines respectives. Mais l’Inde
n’est
jamais très
loin et je m’investis
depuis plusieurs mois dans la création
d’une
association visant à
promouvoir la culture indienne sur le Toulousain.
En Asie, je me suis investie dans des tâches
autour du VIH, des femmes et de la précarité.
Je pense que ces trois concepts ont été
le fil rouge de tous mes choix professionnels.
Déjà
Sociologue du Genre et des Religions, je me suis lancée
aujourd’hui
dans la rédaction
d'une thèse
pour l’Ecole
des Hautes Etudes en Sciences Sociales et je consacre mon travail de
recherche à
la puissance féminine
dans le symbolique religieux hindou.
Je retourne très
régulièrement
en Inde, à
l’occasion
de conférences,
de congrès
professionnels ou pour enseigner sous forme de séminaires
dans diverses universités
du Nord de l'Inde (Delhi, Chandigarh et Varanasi), ou tout simplement,
pour retrouver tous mes amis. Ces voyages sont pour moi indispensables :
ils constituent un ressourcement et le socle de mon
épanouissement.
J'enseigne, lorsque je suis en France, l'Hindouisme et le Bouddhisme
Mahayana à
l'université
de théologie.
FA : Alors que
j'étais scolarisée dans une institution catholique, j’ai rapidement été
intéressée par la question religieuse et par la spiritualité. Très tôt,
vers les douze ans, je lis la Bible où je cherche des réponses,
notamment autour du « Mystère de la Foi », abstraction qui me taraude et
que je cherche à appréhender. Cette lecture m’ouvre à d’autres
questionnements et à de nouvelles recherches. Je me penche sur les
divers textes sacrés et découvre mes premières réponses dans le
Vedenta dont les textes, les iconographies et l’obédience
spirituelle font écho en moi. A partir de là, l’Inde, sa culture puis
plus tard, la philosophie bouddhiste exercent sur moi une réelle
fascination.
Avec
le recul, je me dis qu’il
y a sûrement
eu dans mon irrépressible
attirance d’enfance
vers l’Inde
un goût
pour cet inconnu si familier mais peut-être
aussi l’interdit
posé
par une éducation
religieuse très
stricte, à
une époque
où
les mouvements hippies éclosent.
Empreints d’une
quête
de spiritualité
très
éloignée
des standards catholiques dominants en France, ces
élans
d’une
jeunesse en rébellion
sont visualisés
comme effrayants, dangereux, attirants. Dans le contexte de l’époque,
dans mon entourage en particulier, la religion hindoue est amalgamée
à
certains courants sectaires (Moon, Arrhe Krishna notamment) et
à
certaines dérives
dont l’image
d’Épinal
demeure celle du baba-cool sur les chemins de Katmandou. En ce qui me
concerne, je n’ai
jamais été
tentée
de frayer avec ces tendances. C’est
d’ailleurs
par une démarche
de construction spirituelle fouillée,
pleine et entière
que j’ai
pu progressivement dépasser
les peurs issues des stéréotypies
ambiantes concernant l’Inde.
Pour finir, il faut savoir que la danse a toujours eu une place
importante dans ma vie puisque j’ai
commencé
la danse classique à
l’âge
de quatre ans. La place faite à
la danse dans la culture hindoue, son caractère
sacré
et sa présence
dans les temples dans l'Inde ancienne constituent
également
des éléments
qui résonnent
profondément
en moi.
FA : Lorsque je
reviens d’Inde après y avoir vécu plusieurs années, je commence des
études de sociologie du genre parce que les rapports sociaux
hommes/femmes m’interpellent depuis longtemps. Et comme l’Inde n’est
jamais très loin, je me saisis de ce parcours pour finaliser des
réponses sur les femmes indiennes. En effet, J 'avais eu à développer un
projet de travail à Delhi auprès des femmes d'un bidonville du nord de
la ville dans le cadre d'une mission OMS. Il s'agissait d'un projet
pluridisciplinaire où l'OMS nous donnait un cadre d'une grande
amplitude. Nos rôles étaient bien définis et ma mission était de
travailler auprès des femmes. Cette approche avait été extrêmement riche
et je n'ai eu de cesse de vouloir comprendre la force qui animait ces
femmes.
C’est
à
mon retour en France que je suis contactée
par un Directeur de Recherches en Anthropologie qui me demande de
travailler avec lui. Débutent
alors mes études
d’anthropologie
indianiste à
l’EHESS.
Mes recherches portent tout d'abord sur les droits des femmes dans la législation
hindoue.
Actuellement, mes recherches sont
consacrées
à
la place des Femmes et du Féminin
dans la religion hindoue en Inde du Nord. Il s’agit
là
d’un
gros travail de recherches mais aussi d’incontournables
présences
sur le terrain. Ce sont ces expériences
très
fortes qui m’enrichissent
et éclairent
mon regard et mon approche. Mes études
m’apportent
avant tout un éclairage
théorique.
En somme, ce ne sont pas tant mes études
à
l’EHESS
qui me rapprochent de la culture indienne mais
mon désir
constant d’être
immergée
dans cette culture qui nourrit mon parcours de recherches. Un bon point
tout de même :
mes études
me permettent d’enseigner
dans des universités
en Inde, de faire de nombreuses conférences
à
l'étranger
et de rencontrer à
ces occasions des spécialistes
de l’Inde
(je me rends ainsi compte que le réseau
indianiste, même
international, est relativement mince car, au fil des conférences,
je retrouve dans le monde entier, souvent les mêmes
professionnels), passionnés
par les mêmes
questions que moi !
J’y
prends un véritable
plaisir et en retire toujours des apports intéressants.
FA : Durant mes trois années de vie à Delhi, j’interviens d’abord
au lycée français en tant qu’assistante sociale, puis sur la création
d'un réseau professionnel pluridisciplinaire sur le VIH, avant
d’accepter une mission conduite par l’OMS dans un immense bidonville de
Delhi. Je rencontre à cette occasion des femmes issues du Rajasthan dont
la joie de vivre et la force me subjuguent. Déjà questionnée par la
place du féminin dans la société, je mesure lors de ces rencontres la
place et le rôle de ces femmes dans la sphère privée. Au sein de la
maison, la femme a une place extraordinaire, elle maintient le foyer,
qui permet l’accès au divin et la protection des dieux. Il y a un dicton
indien qui dit ceci: "une maison sans femme est inauspicieuse". Dans la
sphère publique, en revanche, c’est l’homme qui doit rayonner.
A partir de là,
je me passionne pour la « puissance
féminine »
dans le symbolique religieux hindou. C’est
cet aspect là
de la culture indienne qui m’intéresse
aujourd’hui
le plus. D’une
certaine manière,
je souhaiterais faire se rejoindre l’Inde
et l’Occident
au travers de mes sujets d’études
et notamment casser la fausse image que l’on
a de la femme Indienne.
A bien y réfléchir,
la question de la « puissance
féminine »
est une question centrale, transversale
à
toutes les sociétés,
quels que soient la culture dominante et les courants religieux qui la
fondent. Ainsi, en mettant par exemple en perspective l’approche
psychanalytique (complexe de castration par exemple) propre aux
occidentaux et le symbolique religieux hindou, vous vous rendez compte
que la « puissance
féminine »
et la peur qu’elle
inspire aux hommes sont équivalentes
dans des sociétés
aux cultures a priori éloignées.
En fait, c’est
uniquement le mode d’expression
et de résolution
de ces questions qui change !
C'est ainsi que, passionnée
par l'ouverture qu'apporte un regard pluridisciplinaire, j'ai approfondi
ce thème
de la "puissance féminine"
avec un ami/collègue
psychanalyste lacanien. Nous avons fait une exploration formidable et
extrêmement
riche en enseignements.
Bien-entendu, je ne saurais limiter
mon attrait pour l’Inde
à
ce seul aspect. Je suis avant tout passionnée
par la dimension spirituelle à
multiples facettes de l'Inde. Bouddhiste de confession, très
active dans des mouvements en faveur du peuple tibétain,
j’ai
d’ailleurs
eu l’immense
privilège
de rencontrer plusieurs fois de grands lamas ainsi que régulièrement
Sa Sainteté
le Dalaï-Lama
en personne et je garde, chaque fois, de ces rencontres privées
un souvenir extraordinaire. Ces moments intenses me transportent et me
renforcent dans qui je suis.
Enfin, en indianiste
convertie, je pratique la danse, le yoga, la méditation
et ai « exporté »
un certain art de vivre indien dans ma vie de
tous les jours :
vêtements,
cuisine…
parce que j'ai un peu d'Inde en moi et parce que tous les aspects de l’Inde
m’intéressent !
FA :
A mon
goût, pas assez ! La diaspora indienne est importante (après Paris,
Toulouse est la ville la plus habitée par les Indiens) mais peu visible.
Cela tient certainement à un certain défaut de rassemblement et d’unité
dans la démarche promotionnelle de la culture indienne.
Mais aussi peu
tressé
soit-il, le tissu associatif existe…
Les initiatives et les forces vives aussi. Reste
à
les fédérer
et à
les coordonner. Tout l’enjeu
de notre construction associative est là :
parvenir à
créer
un réseau
qui permette le repérage
de l’importance
de cette diaspora indienne à
Toulouse et, par-là
même,
inciter nos politiques locaux à
agir en faveur de la reconnaissance et de la promotion culturelle
Indienne.
FA :
Je pense
pouvoir dire qu’il s’agit d’une initiative personnelle, d’une initiative
dont je ressens le besoin et l’opportunité.
J’ai
toujours été
amenée,
dans tous mes emplois,
à
développer
des réseaux
inter-partenariaux (en Asie et en France). Ces réseaux
touchaient le milieu médical
et médico-social,
mais, en termes de résultats
et de performances, c’est
sensiblement identique. La démarche
pour atteindre les résultats
est la même.
D’abord,
l’idée
du réseau
est plutôt
stratégique.
Cela permet de mesurer l’importance
du nombre des personnes intéressées
et visées
par un tel projet. Il s’agit
d’un
outil statistique et d’un
passage nécessaire
pour appuyer une demande de reconnaissance.
Mais le réseau
est surtout une grande aventure humaine. Je m’aperçois
que sa création
répond
et a répondu
à
une demande ou même
à
plusieurs demandes. Le fait de mutualiser toutes les
énergies
mais aussi tous les savoirs, apporte une grande amplitude de possibles
et c’est
cela qui m’intéresse.
Les « indianistes »
(j’entends
par ce terme toutes
les personnes qui travaillent ou œuvrent
pour l’Inde)
sont assez peu nombreux, notamment à
Toulouse. Les fédérer
en réseau
est vraiment intéressant.
Nous avons tous une approche, une connaissance et un vécu
différents
de l’Inde.
Ici aussi, l’Inde
révèle
encore ses multiples facettes !
FA :
Faire
vivre les traditions. Il s’agit là de répondre à la recherche de repères
de la diaspora (j’ai vécu à l’étranger et je peux comprendre ce
ressenti). La tradition indienne est très forte, elle comporte de très
nombreux festivals, des rituels. Elle possède des côtés très festifs,
très colorés, que, nous devons l’avouer, nous n’avons pas beaucoup ici,
en France. Donc pour les Indiens à Toulouse, c’est formidable de trouver
un espace où ils peuvent recréer, pour un moment, un petit coin d’Inde.
Ils participent, ils conseillent, ils rendent le réseau possible, ils
rendent le réseau crédible.
Restituer le
sens de la culture indienne. Les professionnels (artistes : danseuses,
musiciens, photographes, cuisiniers, etc.) qui participent aux
événements, peuvent trouver un sens nouveau à leur discipline. Pour un
artiste, replacer sa pratique dans un contexte très réaliste est tout à
fait intéressant. Par exemple, pour parler du domaine artistique que je
connais relativement bien en Inde, les danses indiennes ont un sens, une
Histoire, un usage très précis. Hors contexte, les danses pourraient
s’apparenter à une simple pratique sportive « exotique ». Une des
missions du réseau est donc de recréer à un moment donné un
environnement et une ambiance aussi proches que possible du contexte
indien en présentant sur la même scène l’ensemble des pratiques
indiennes : recréer une journée particulière indienne.
Favoriser la
reconnaissance des divers intervenants autour de l’Inde.
Les associations proposant des actions en faveur de l’Inde
dévoilent
chacune un aspect particulier de l’Inde,
des réalités
indiennes. Et il est important pour elles aussi d’être
visibles car leur but est de souligner des points sensibles, de
mobiliser l’opinion
afin de réaliser
des actions de terrain. Le réseau
doit donc permettre la convergence de toutes les
personnes qui peuvent être
en demande et de celles qui détiennent
des réponses.
Enfin, en créant
ce réseau, j’ai aussi dans l’idée d’éclairer un peu les Toulousains sur
cette communauté qu’ils côtoient, qu’ils sont amenés à rencontrer et
d’aller au-delà (voire d’effacer) toutes les étiquettes, les clichés
relatifs à l’Inde (et ils sont nombreux !!!). L’Inde a toujours été
fantasmée, imaginée. Elle fait rêver ou elle rebute. Elle fait
régulièrement l’objet de modes. Elle attire les amateurs d’exotisme, de
spiritualité, de mystique, de sensations fortes, de romanesque, etc. Un
des exercices difficiles du réseau est de maintenir l’aura de l’Inde
tout en pointant son côté purement humain, maintenir l’imaginaire indien
dans l’esprit occidental tout en intégrant le quotidien d’une diaspora
(ses jeunes, sa population active, ses familles : enfants, épouses ne
travaillant pas), une diaspora en recherche d’une vie sociale totalement
intégrée tout en préservant ses racines.
FA :
Le réseau
est en cours de constitution mais les Indiens s’en saisissent bien. Nous
avons déjà organisé divers événements : principaux festivals indiens
comme Dusshera et Holi ainsi que la Journée Internationale de la Danse.
Pour chacun des quatre événements organisés depuis décembre 2011, nous
avons rassemblé, et atteint les objectifs que
nous nous étions fixés. Après une année de vie, le premier rapport
d'activité donnera une photographie plus précise et permettra d'établir
des plans d'actions plus justes et plus précis.
FA :
En
premier lieu, avoir réussi à rassembler de nombreux professionnels
(professeurs de danse, de musique…), diverses associations culturelles,
solidaires et humanitaires et beaucoup de participants de la communauté
indienne.
En second lieu,
je crois pouvoir dire que ces rassemblements ont mis en
évidence
l’attente
forte d’un
lieu commun autour de L’Inde,
d’un
lieu qui favoriserait le regroupement des diverses actions et
intervenants autour de ce thème.
Cette attente est également
un point de satisfaction. Elle nous montre tout l’intérêt
et toute l’opportunité
de notre démarche !
FA :
Disons
que j’aurais pu attendre certaines adhésions comme celle des « réseaux
Asie » (qui œuvrent pour dans la promotion des cultures asiatiques) qui
n’ont pas voulu à ce jour rejoindre notre logique de partenariat et de
réseau… Pourtant, ils travaillent à l’essor culturel du Bhoutan,
du Népal et autres… Mais l'Inde semble soulever un dilemme pour eux...
Mais nous avons de très bons contacts et je suis certaine qu'avec plus
de rencontres, plus de discussions, nous arriverons à trouver des
terrains de travail conjoint. J'appartiens à plusieurs réseaux
internationaux d'Asian Studies où l'Inde n'est qu'un secteur de l'Asie
parmi les autres.
Donc,
globalement, pour le moment, les choses se passent plutôt
bien !
FA :
Epaulés,
nous le sommes par l’ensemble des professionnels, associations et
Indiens qui participent à la vie et à l’essor du réseau, notamment dans
la mise en place de nos événements culturels.
En revanche,
nous attendons toujours le soutien des autorités
culturelles. J'estime qu'il est essentiel, pour bénéficier
de crédibilité,
d'apporter des éléments
chiffrés
et une traçabilité
de nos actions. Pour être
solides, les bases de tout projet doivent
être
bien construites. Mais nous ne désespérons
pas de trouver ces soutiens en constituant un dossier construit qui nous
donnera visibilité
et épaisseur.
Nous avons constitué
des groupes de travail qui œuvrent
remarquablement. Nous effectuons un énorme
travail préalable
essentiel à
la mise en œuvre
de tout projet. Nous devons acquérir
de la crédibilité
et être
en mesure de la prouver.
FA :
Lorsque
je vivais à Delhi, j'avais déjà créé un groupe constitué d'Indiens et de
Français tous passionnés d'art, qui organisait des rencontres
culturelles essentiellement indiennes mais aussi françaises avec
mutualisation des pratiques. Cela avait eu beaucoup de succès à Delhi où
la communauté française était toute petite ou très renfermée.
Puis avec deux
amies, une de Delhi et une, professeure de Kathak
à
Varanasi, nous avons imaginé
une association culturelle autour de la culture française/indienne
en Inde. Il s'agit en quelque sorte du
« reflet
indien »
du réseau
La porte de l'Inde de Toulouse. Je participe au réseau
indien à
chacun de mes séjours
là-bas
et j'en vois avec plaisir les avancées.
L'association indienne regroupe déjà
de nombreux « francophiles »,
plus que des Français
même.
Notre idée
est de réaliser
des projets communs d'échanges.
Les autorités
culturelles indiennes sont très
intéressées
ainsi que l'Alliance Française
de Delhi.
« Dans
le monde ? »...
Les relations que j'ai dans l'international sont essentiellement
universitaires. Mais, il est tout à
fait intéressant
de voir qu'il existe de fort nombreuses personnes de ce milieu-là
qui utilisent aussi leurs recherches, les rencontres effectuées
sur le terrain, pour développer
des actions extrêmement
intéressantes.
Nous avons déjà
élaboré
des travaux académiques
avec différents
collègues
(notamment italien, thaï)
et je travaille en collaboration avec les universités
de Chicago via le réseau
AAS (Association for Asian Studies).
FA : La constitution d’un réseau artistique et culturel doit
donner une visibilité sur la nécessité à Toulouse d’un lieu unique
autour de l’Inde : pour les Indiens de Toulouse et de la région, pour
les professionnels « indianistes », pour les amateurs de l’Inde et pour
les curieux qui souhaitent connaître l’Inde.
Toulouse, deuxième
ville indienne de France, semble être
tout à
fait indiquée
pour accueillir ce type de lieu :
une sorte de Maison de l’Inde
pour et par les Indiens de la Région.
Mais derrière
la constitution du Réseau
Artistique et Culturel, l’ouverture
d’un
Centre Artistique et Culturel Indien (Maison de l’Inde
à
Toulouse) est l’étape
finale !
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