Interview
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IR :
Monsieur Marimoutou, pourriez-vous commencer par vous
présenter à nos visiteurs ?
VM : Je suis le Pr Vêlayoudom
Marimoutou, de l'Université de la Méditerranée, en détachement au MAEE comme
directeur de l'IFP. Economètre spécialiste des questions liées aux séries
temporelles avec des applications en macroéconomie et en finance, je
m''intéresse actuellement aux structures de Markov cachées dans des modèles de
corrélations dynamiques.
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IR :
Vous êtes donc français, réunionnais
d'origine, mais êtes né et avez grandi dans un milieu d'origine indienne...
Considérez-vous que la part indienne de ces racines et de cet environnement
originel a joué un rôle déterminant dans votre parcours et votre vocation ?
VM : La
question est mal posée, car y sont intégrés plusieurs niveaux de perception
identitaire. La citoyenneté française est indivisible selon la constitution et
dans le contexte actuel, il est utile de le rappeler.
J'ai grandi dans un
environnement très stimulant et très riche d'un point de vue intellectuel. J'ai
choisi librement mon domaine et mes disciplines d'étude. Quant à la notion de
vocation, c'est une notion mal définie, aussi je m'abstiendrai d'y répondre.
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IR
: Vous
sentiez-vous, dans votre enfance et votre adolescence, résolument indien,
indo-réunionnais, malbar, créole... ?
VM :
J'ai de la chance, car je me suis découvert, très
tôt, être humain avec toute son universalité. Avec une tête, deux bras, deux
jambes et le reste, toute l'humanité est en moi. Je ne vois donc aucune raison
de me restreindre à tel ou tel aspect. De ce point de vue, j'ai toujours été
sécurisé, et là encore je remercie mes parents.
VM :
Avant de diriger l'IFP, j'ai eu de la chance de
travailler en tant que responsable scientifique au CNRS, un des meilleurs
établissements de recherche au monde. Plus précisément, j'étais directeur
scientifique adjoint au département des Sciences Humaines et Sociales. J'y ai
beaucoup appris, dans un contexte de réformes important et j'espère y avoir
contribué de façon utile. J'ai aussi dirigé une des plus importantes équipes de
recherche, en France, de Science Economiques, de 2000 à 2004, une unité mixte du
CNRS (GREQAM UMR 6579) et de 2004 à 2006, j'étais en délégation comme chercheur
au CNRS. De 1988 à 1999, j'ai été en poste à l'Université Montesquieu Bordeaux
4, en tant que maître de conférences et à partir de 1992 comme professeur des
universités après le concours d'agrégation de l'enseignement supérieur (12°). En
1996, j'ai été le doyen de la faculté des sciences économiques et de gestion
jusqu'à mon départ.
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IR
:
Pouvez-vous nous rappeler l'historique et
surtout, dans leurs grandes lignes, les actions de l'IFP, ses grands domaines
d'activité ?
VM :
Bref historique et présentation de L’Institut Français de Pondichéry :
L’Institut Français de
Pondichéry (IFP), un des plus important des Instituts de recherche dépendant du
Ministère Français des Affaires Etrangères, a été créé en 1955 suite à «
l’accord de cession de facto » des comptoirs français de l’Inde signé en octobre
1954.
La gestation :
L’idée d’un institut à Pondichéry a été lancée pour la première fois en 1891 par
le capitaine Martinet, fondateur de l’Alliance française de Pondichéry. Elle fut
reprise pendant la seconde guerre mondiale par Paul Josselin, chef du service de
l’Instruction Publique. Elle a reçu un soutien politique quand, en 1949, M.
Catrice a émis à l’Assemblée de l’Union Française le vœu de créer un institut à
Pondichéry.
Lorsque la question
du rattachement de l’Inde française à l’Union Indienne s’est posée, les Français
ainsi que les Pondichériens attachés à la France désiraient en effet perpétuer
le lien pluriséculaire entre la France et l’Inde par le biais de la culture.
Au moment des
préparatifs de la cession de Pondichéry, l’idée refit surface lors d’une réunion
à laquelle participaient l’Ambassadeur de France, M. Stanislas Ostrorog, M.
Panikkar, historien, délégué du gouvernement indien et le Dr. Jean Filliozat
titulaire de la chaire d’indianisme au Collège de France. Le Pandit Nehru avait
pour sa part souhaité faire de Pondichéry une « fenêtre ouverte sur la France ».
Le mot «Institut» apparaît alors dans les lettres échangées entre les deux
gouvernements. Le principe de la création « d’établissements ou institutions
destinés à des études préparant à des diplômes de langue et de civilisation
françaises, à la recherche scientifique ou à la diffusion de la culture
française dans le domaine des lettres, des arts et des sciences » était acquis à
la signature de l’accord sur les Etablissements français en Inde, signé le 21
octobre 1954 (art. 28).
La naissance :
L’acte de naissance de l’Institut Français de Pondichéry était signé. L’immeuble
de la rue Saint Louis lui fût affecté. Il fut décidé aussitôt que l’institut
aurait trois sections : une de langue et de civilisation françaises, à l’instar
des instituts français existant déjà dans certains pays étrangers ; une de
sciences pour satisfaire le vœu de l’Inde qui était avide de connaissances
scientifiques pour bâtir l’Inde nouvelle ; une d’indologie chère au Dr
Filliozat. L’Institut fut officiellement inauguré le 21 mars 1955 sous la
présidence de l’Ambassadeur de France en Inde, S.E. le Comte Ostrorog, en
présence de Shri Radja-Gopal-Achary, Gouverneur Général de l’Inde entre l’octroi
du statut de dominion et la proclamation de la République, et plusieurs
éminentes personnalités indiennes et françaises. Le Traité de Cession des
Territoires Français à l’Inde (transfert de facto), signé le 28 mai 1956,
consacre l’IFP dans sa mission de recherche et d’enseignement supérieur dans son
article 24.
La croissance : La
section de langue et littérature françaises, placée sous la direction de Raymond
Gélibert (qui assurait aussi la fonction de directeur du collège français), a
organisé une série de cours publics de civilisation française. Elle n’a
cependant vécu que quelques années puisque, dès 1958, la mission d’enseignement
et de diffusion de la culture française qui lui était dévolue a été confiée à
l’Alliance Française et que le centre audio-visuel qui lui succéda fut
rapidement supprimé. La deuxième section, consacrée à l’Indianisme (ou à
l’indologie) fut la première à fonctionner effectivement sous la houlette de
Jean Filliozat, qui dirigeait simultanément l’IFP et l’Ecole Française
d’Extrême-Orient. Cette section a aussitôt entrepris de collecter des manuscrits
sur feuilles de palme, a mis en place une collection de photos d’icônes
importantes ou rares et a commencé à traduire et éditer, avec notes et
commentaires, des manuscrits sanskrits et tamouls. La section scientifique et
technique, qui n’a réellement vu le jour qu’en 1956, entrepris des travaux de
cartographie de la végétation (à l’échelle du millionième) sous la direction de
Pierre Legris, un ingénieur des Eaux et Forêts qui avait déjà servi outre-mer.
La constitution d’un herbier et des collections de pollens tropicaux et
d’échantillons de sols étaient à la base de ce travail d’inventaire. Pierre
Legris deviendra ensuite, de 1978 à 1988, le second directeur de l’Institut.
La maturité :
Jusqu’en 1988, l’Institut
Français de Pondichéry a donc fonctionné avec deux sections. A cette date, sous
la direction de Jean-Pierre Pascal, il fut réorganisé en trois départements dont
les intitulés correspondaient de fait aux activités développées au sein de
l’Institut durant un tiers de siècle le département d’écologie, héritier direct
de la section scientifique et technique ; le département d’indologie, qui
succédait à la section du même nom ; le département de sciences sociales qui
consacrait les nombreux travaux réalisés en géographie au cours des années 1980.
Cette structure avec trois départements demeure.
En décidant de créer
laboratoire de géomatique en 1994, François Houiller dotait l’Institut d’outils
modernes de représentation et d’analyse des interrelations spatiales et temporelles entre ces sociétés et
leur environnement.
Le renouveau : Au
fil des années, l’IFP a ainsi progressivement trouvé sa place et affirmé son
rôle dans le domaine de la coopération scientifique entre la France et l’Inde.
Une production scientifique abondante (et appréciée) en a résulté. Outre la
publication d’articles scientifiques, on notera par exemple : l’édition de
livres, des cartes avec notices sur les sols et la végétation de l’Inde du Sud,
des CD-ROM sur l’héritage culturel et des systèmes multimédias d’identification
des paramètres de l’environnement. En atteste également les nombreux accords et
conventions passés avec des organismes français, indiens et d’autres pays
d’Asie, d’Europe et d’Amérique du Nord et la longue liste des étudiants (dont de
nombreux doctorants), chercheurs et autres visiteurs de tous pays qui ont
séjourné quelques jours à plusieurs mois à Pondichéry.
Domaines d’activité de l’IFP :
La mission de l’IFP est précisée
dans l’article 24 du Traité de cession des établissements français en Inde
(1956), comme Etablissement d’Enseignement Supérieur et de Recherche.
Champs de recherche : -
Indologie : Société,
Histoire et Culture Indiennes : Sources et Ressources. - Sciences Sociales :
Dynamiques Sociales Contemporaines. - Ecologie : Environnement et Développement
Durable. Départements de recherche :
- Le département d’Indologie
(département historique) se focalise sur les clés de l’Inde classique, celles de
ses religions, de sa littérature, de ses langues (le sanskrit, tamoul,…) pour
mieux interpréter et étudier les fondements de l’Inde moderne. - Le département
de
Sciences Sociales promeut des
recherches sur les grandes questions de société et sur les relations entre les
sociétés humaines et leur environnement : gestion sociale de l’eau,
développement urbain, démographie et mobilité sociale, finance et dette, impact
de l’industrialisation sur les systèmes ruraux, diffusion des nouvelles
technologies, systèmes de soins traditionnels, problèmes de santé liés à la
diffusion des maladies transmissibles, etc. Dans le cadre de l’USR 3330, il
engage également des recherches en économie, dans le domaine des relations
internationales, et sur les questions socio-politiques. - Le département d’Ecologie
centre ses recherches sur la biodiversité et notamment sur le fonctionnement
d’écosystèmes fragiles (forêts, mangroves, …), en considérant l’homme comme un
paramètre important de leur évolution. Il conduit des recherches visant à
comprendre et à évaluer la diversité biologique des écosystèmes, naturels comme
anthropisés, avec l’objectif de contribuer à la mise en place de schémas de
conservation et de gestion durable des ressources naturelles. Une place
significative est dédiée aux recherches en paléo-environnements sur la base
d’une importante collection de pollens.
VM : L’IFP compte environ 80
employés, dont des chercheurs, ingénieurs, techniciens et administratifs. La
vaste majorité du personnel est indien. Une partie du personnel est détaché par
le Ministère français des Affaires Etrangères et Européennes, dont le directeur,
le secrétaire général, et généralement les chefs de départements. Certains
chercheurs sont envoyés pour des durées variables, par les grandes institutions
de recherche française, telles que le CNRS, l’INRA, le CIRAD etc. A cela
s’ajoute des chercheurs et doctorants du monde entier qui effectuent des séjours
de courtes ou moyennes durées à l’IFP.
VM :
En cinquante ans d’histoire, l’IFP est devenu un
immense réservoir de savoirs sur les cultures, les sociétés et les
environnements de l’Inde et a engrangé dans ses murs de précieux documents et
matériaux de recherche. Loin de s’endormir sur ses lauriers, l’IFP a su adapter ses
objectifs et ses modes de fonctionnement aux exigences du monde moderne et à la
profonde et rapide mutation que vit l’Inde, son pays hôte.
A son origine « fenêtre ouverte
sur la France » (Pandit Jawaharlal Nehru), l’Institut, en s’insérant dans les
réseaux nationaux et internationaux de la recherche, est ainsi devenu, pour la
France, et au-delà pour l’Europe, un observatoire privilégié du développement de
l’ensemble des pays du Sud, où l’Inde, qui fait l’expérience d’innovations
politiques, sociales, scientifiques et culturelles qui pourraient servir de
références, donne un relief tout particulier.
-
IR
:
Si nous nous attardons sur le domaine
d'activité peut-être le plus culturel de l'IFP, le département d'Indologie,
pouvez-vous nous dire quelles en sont les réalisations les plus marquantes,
notamment au cours de ces dernières années ?
VM :
Le département d’indologie, département historique
de l’IFP, poursuit ses recherches dans les domaines des Analyses indiennes de
la langue et de la littérature sanskrite, de Histoire des religions et des
Etudes tamoules, afin de mieux interpréter et étudier les fondements de l’Inde
moderne. A cela s’ajoutent de nouveaux projets, dont un projet d’épigraphie qui
sera mené avec Pierre Sylvain Filliozat, membre de l’Académie des Inscriptions
et Belles Lettres. L’excellence des travaux menés dans le département
d’Indologie se reflète, entre autres, au travers des Prix que se sont vus
récemment décerner deux Pandits de l’IFP, à savoir la Légion d’Honneur pour le
Pr Tattacharya, et les Palmes Académiques et le Prix Hirayama, pour le Pandit
Sambandan.
VM : On peut
parler de trésors notamment dans deux domaines : celui des manuscrits et celui
des archives photographiques.
Manuscrits.
Deux importantes collections de
manuscrits sur feuilles de palme et sur papier (transcrits), sont conservées au
sein des institutions françaises de recherche à Pondichéry. Les
textes sont écrits en Sanskrit, Tamoul et Manipravalam. La collection la plus
importante est conservée à l’Institut Français de Pondichéry. Elle
comporte 8187 liasses de feuilles de palme, 360 codices sur papier et 1144
transcrits (manuscrits sur papier recopiés et/ou commandés par des lettrés de
l’IFP à partir des années 1950), qui sont maintenant consultable en ligne.
Les manuscrits,
collectés dans le pays Tamoul, couvrent tous les domaines de la science et des
lettres de l’Inde prémoderne. La moitié d’entre eux concernent cependant le
culte du dieu Shiva, une des traditions théistes les plus puissantes de l’Inde :
l’IFP possède ainsi la plus grande collection mondiale de manuscrits sur le
Shaiva Siddhanta, une tradition religieuse qui, au Xème siècle de notre ère,
s’était répandue dans toute l’Inde et, au delà du sous-continent, à l’Est
jusqu’au Cambodge. Cette tradition religieuse a constitué pendant plusieurs
siècles le courant principal du tantrisme et a influencé toute la tradition
théiste indienne. Les textes rassemblés, dont la plus grande partie reste
inédite, s’échelonnent entre le Vème siècle de notre ère et l’époque coloniale.
L’importance de la collection de MANUSCRITS SHIVAÏTES DE PONDICHERY a été
reconnue en 2005 par l’UNESCO : cette collection est désormais inscrite au
Registre de la « Mémoire
du Monde » de
cette organisation. Cette nomination a relancé le processus de catalogage de
la collection.
La
"National Mission for Manuscripts" (NMM) a également sélectionné l’IFP pour être
l’un de ses Centre de Ressources sur les Manuscrits. Ces Centres ont pour
mission de mener des enquêtes et de cataloguer des manuscrits de collections
inconnues dans les régions avoisinantes.
Archives photographiques. Les archives photographiques de
l’Institut Français de Pondichéry ont été fondées dès 1956 et ont continué de
s’enrichir constamment depuis cette date, en accord avec la volonté de leur
fondateur, Jean Filliozat, de constituer une base de données iconographiques
pour l’étude des religions de l’Inde du Sud. Avec plus de 136 000 photos à l’heure actuelle, la photothèque de
l’IFP constitue une source unique d’information visuelle sur l’état du
patrimoine architectural et religieux de Inde du Sud dans la seconde moitié du
vingtième siècle. Ces riches archives comprennent des images de sculptures sur
pierre, statues en bronze, peintures, détails architecturaux, sculptures en bois
sur chariots, peintures rupestres préhistoriques, palaces, joailleries et
sculptures sur ivoire. Une place de choix revient également aux paysages urbains
de Pondichéry, dont l’architecture de l’époque coloniale est aujourd’hui menacée
ou a commencé à disparaître. La majeure partie de la collection concerne des sites du Tamil Nadu
(60% des images), et des autres Etats du sud de l’Inde, Karnataka, Andhra
Pradesh et - dans une moindre mesure - Kerala. Les monuments importants d’autres
régions de l’Inde, comme ceux d’Ajanta et d’Ellora, sont aussi représentés.
VM :
Par la situation géographique privilégiée de l’IFP
au cœur du pays tamoul, le département d’Indologie s’efforce d’étudier
l’histoire et la culture tamoule dans toute leur diversité : géographie
historique de l’Inde du sud des origines à 1600, les hymnes shivaïtes
classiques, exemples de la plus ancienne et prestigieuse littérature de l’Inde à
côté du sanskrit et la culture tamoule contemporaine.
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IR
:
L'IFP travaille ainsi, notamment, sur la
littérature tamoule contemporaine : quelles en sont les évolutions les plus
récentes, les tendances, les réalisations les plus remarquables ?
VM :
Le programme de recherche mené à l’IFP sur la
Culture Contemporaine tamoule, se concentre sur les interactions dynamiques et
sur les liens entre le passé et le présent dans la culture tamoule, c'est-à-dire
entre le tamoul classique et le tamoul contemporain, au travers des sources
historiques. Le programme se concentre sur certains éléments peu étudiés, tels
que la littérature et la culture Dalit, la culture et la littérature
dialectique, la littérature tamoule sri-lankaise, l’étude des diasporas
tamoules, etc. Grâce à la collecte et à la préservation d’un corpus unique de
ressources dans ce domaine, le programme attire de nombreux doctorants et
post-doctorants indiens et étrangers.
VM :
Conscient de l’importance de l'émigration pour
diverses raisons des tamoul(e)s dans le monde et ses liens avec sa terre
ancestrale, l’IFP a organisé plusieurs conférences et séminaires sur ce thème
lors de ces dernières années. Une exposition intitulée « La porte d’un nouveaux
monde : Le Lazaret de la Grande Chaloupe » a d’ailleurs été organisée à l’IFP du
22 janvier au 2 mai 2010. Elle retraçait le voyage et les périples des
travailleurs engagés issus du sous-continent indien, vers l’île de la Réunion.
Le succès qu’a connu cette exposition témoigne de l’intérêt que portent de
nombreux indiens sur cette partie de leur histoire.
VM :
Beaucoup de projets, dans tous les domaines, mais
je n'en citerai qu'un, peut être plus emblématique que les autres. Ceci
concerne le projet "VIkara".
L’IFP se propose
d’établir un observatoire des transformations des équilibres et interactions
écologiques et sociaux, dans la vallée du Haut Brahmapoutre (états de l’Assam et
Arunachal Pradesh), dans le Nord Est de l’Inde. Cet observatoire sera développé
dans le cadre proposé par l’INEE du CNRS : le réseau des « Observatoires
Homme-Milieu », OHM. Cet observatoire se situera sur un des hot spots mondiaux
de biodiversité. Ce programme permet de lier les recherches menées dans les
départements d’Ecologie et de Sciences Sociales, en travaillant sur des objets
communs.
VM : Après ma mandature, retourner dans mon
université, rejoindre mon laboratoire de recherche à Marseille et poursuivre mes
travaux avec mes collègues.
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