Le 150^ème anniversaire de TAGORE (1861-1941) continuera d’être célébré à travers le monde jusqu’au 31 décembre 2011.

Le Musée Guimet est l’une des prestigieuses et anciennes vitrines dédiées aux Arts Asiatiques. L’Inde occupe une place particulière au sein de ce Musée né à Lyon, il y a plusieurs décennies. Il se trouve non loin de la Tour Eiffel et la Place de Trocadéro. Une des bouches de la station de métro Iéna s’ouvre sur le Musée National des Arts Asiatiques 6, Place Iéna 75116 PARIS. (Tél. 01.40.73.88.18). Il est le plus grand musée européen où les Arts asiatiques scintillent comme ces étoiles si éloignées et si proches de la Terre.

Le salon boisé aux galeries du Panthéon bouddhique, un jardin japonais et son pavillon de thé, la Bibliothèque, la Rotonde aux laques émerveillent tout curieux, tout visiteur… Le bibliothécaire Monsieur Aroquiadasse ADEIKALAM, avec ses collaborateurs, est toujours prêt à orienter toute lectrice et tout lecteur un « peu perdu » dans la recherche d’un livre sur l’Asie. La 8^ème édition de l’été Indien attire toujours du monde : Festival des Films indiens, danses de l’Inde, musiques du sous-continent indien… A l’auditorium du Musée, à chaque spectacle de danse, chaque concert, Monsieur Hubert LAOT, Directeur artistique, prend la parole avec cette éloquence à la fois sobre et élégante. Avant la projection d’un film il le présente régulièrement avec Madame Martine ARMAND, responsable de la programmation des films de l’été Indien.

L’écran de ce Musée est habitué aux cinémas du Sud, du Nord, de l’Est, de l’Ouest de l’Inde. Les films commerciaux et d’auteurs s’entrecroisent sans s’entrechoquer. Quand les lumières s’éteignent l’auditorium devient un lieu où souffle la brise de la beauté, du chant, de la poésie, de la philosophie, du rêve… et où brûlent parfois les bâtonnets d’encens. Tout chante : Aimons les Arts ; Aimons le monde ; Aimons l’Asie.

Au Musée Guimet l’accueil par le personnel est toujours aux couleurs franco-asiatiques, franco-orientales. Madame Anna-Nicole HUNT, Responsable relations publiques, toujours avec un très beau sourire, reçoit les invités et les journalistes.

Le samedi 5 novembre 2011 à 20 h.30, au Musée, un vibrant hommage au poète Rabindranath TAGORE sera rendu par l’ensemble JHANKAR et ses invités : Maitryee Mahatma (danse Kathak et chant) ; Madhubanti Sarkar (chant) ; Nabankur Bhattacharya (tabla) ; Christian « Kiane » Fromentin (gheychak), Philippe  Gauby (sitar), Morgane Tréheux (lecture des poèmes de Tagore).

Danses, chants, poèmes feront, j’en suis sûr, une belle nuit semblable à celle de Diwali-Dipavali : Fête des Lumières. Poèmes, danses, chants inviteront les spectatrices et les spectateurs à ce rêve pénétrant et lumineux. Le rêve est une seconde vie nous dit NERVAL. Les petites lampes à huile allumées le 26 octobre dernier lors de la nuit de Dipawali ne voudront pas s’éteindre avant de nous souhaiter une bonne nuit Tagorienne avec de très beaux rêves mais aisément réalisables.

J’aimerais citer les dernières phrases extraites de la préface de Monsieur Laurent AUBERT, Commissaire de l’exposition « La Saveur des Arts, de l’Inde moghole à Bollywood » qui se tient au Musée d’ethnographie de Genève depuis le  27 mai 2011 et se terminera le 18 mars 2012 :

« … L’Inde est aujourd’hui classée parmi les « grandes puissances émergentes » susceptibles en tant que telles de remodeler le rapport de forces économiques de la planète… par le modèle de synthèse qu’elle offre entre archétypes fondamentaux et expression individuelle, l’Inde occupe aujourd’hui une place essentielle dans un débat interculturel sur les arts. »                

© Dêva Koumarane, 2011